Résidence #4 – Raquel Fernandez et Sergio Rojas Chaves

Résidence #4 – Raquel Fernandez et Sergio Rojas Chaves
Estación Biológica
résidence 25 juillet au 7 août

Depuis quelques années, la danseuse/performeuse Raquel Fernandez et l’artiste Sergio Rojas Chaves s’entraident dans la production et le développement de leurs pratiques artistiques, mais iels n’ont jamais collaboré à un projet ensemble. Pour cette résidence commune, iels proposent une première approche de la collaboration en trouvant un terrain d’entente dans des intérêts partagés. Au fil de la conversation, iels ont réalisé qu’iels rêvaient tous deux d’être biologistes lorsqu’ils grandissaient au Costa Rica. L’exposition précoce aux documentaires naturels et aux programmes télévisés sur la nature a façonné les heures d’amusement de l’enfance dans le jardin ; iels menaient des expérimentations, observaient les animaux, collectaient des échantillons de plantes, mesuraient les tailles, prenaient des notes et faisaient des dessins détaillés. Leur curiosité pour le monde naturel était soutenue par l’idée que les biologistes et les explorateurs étaient des personnages nobles qui travaillaient dur pour améliorer l’environnement. Bien qu’aucun d’entre eux ne puisse comprendre la complexité des expériences réelles, iels aimaient imiter les gestes et les méthodes qu’iels voyaient à la télévision. Suivre la méthode scientifique fait-il de vous un scientifique ? Ces heures d’amusement quasi-scientifique ont été remplacées par d’autres centres d’intérêt au cours de l’adolescence, mais la curiosité fondamentale pour le monde naturel ne s’est jamais dissipée.

Aujourd’hui, les deux artistes travaillent sur des idées de relations inter-espèces dans la vie quotidienne et pour leur résidence à eeeeh ! iels proposent de transformer l’espace en « Estación Biológica », une station de recherche ludique qui servira de base/lab pour une série d’expérimentations à court terme, en suivant l’esprit de curiosité qu’iels avaient quand iels étaient enfants. Parmi la liste des experimentations, iels suivront le chemin des fourmis, observeront des plantes tropicales par la fenêtre de leur appartement, créeront des biosphères, compteront et dessineront des oiseaux, mesureront les températures auxquelles certains animaux sont observés, collecteront des objets au fond du lac, archiveront des fleurs, enregistreront les sons des poissons, attireront des papillons nocturnes, etc. Ces expérimentations suivront certaines méthodologies scientifiques mais auront toujours une tournure performative ; elles visent ainsi à mettre en lumière des petits détails qui peuvent être oubliés mais qui sont intrinsèques à l’écosystème urbain. La « Estación Biológica » prendra le centre de Nyon comme terrain d’étude, à l’instar des stations de recherche biologique qui peuplent les forêts du Costa Rica. Les résultats de toutes ces expérimentations seront partagés avec le public lors d’une session Open Lab à la fin de la résidence (6 août).

Raquel Fernandez

Sergio Rojas Chaves

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ARCHIVES DE LA RESIDENCE

Pendant leur résidence d’été à eeeeh! Sergio Rojas et Raquel Fernandez ont utilisé l’espace comme une station de recherche ludique, un laboratoire pour une série d’expériences à court terme suivant l’esprit de curiosité pour la nature qu’ils avaient dans leur enfance. Parmi la liste des expériences qu’ils ont réalisées, citons : suivre les chemins des fourmis, imiter le mouvement des feuilles dans le vent, collecter et couler des coquillages vides, compter et dessiner des poissons, archiver les plantes des parcs de la ville, enregistrer les sons des poissons, attirer les papillons nocturnes, etc. Ces expériences ont suivi certaines méthodologies scientifiques mais ont toujours eu une tournure performative ; de cette façon, elles mettent en évidence les petits détails qui sont négligés dans l’écosystème urbain.

Sergio Rojas Chaves et Raquel Fernandez, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sergio Rojas Chaves et Raquel Fernandez, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sergio Rojas Chaves et Raquel Fernandez, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sergio Rojas Chaves et Raquel Fernandez, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sergio Rojas Chaves et Raquel Fernandez, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022

 

Résidence #3 – Sarah Baraka

Résidence #3 – Sarah Baraka
Panser/penser – le soin – par l’écriture
résidence 18 au 24 juillet

Il faut que je me souvienne par où passe mon écriture, que je remette les pieds dans la matière pour la guider là où cela fait sens et où cela peut faire du bien. 

J’imagine cette résidence comme une opportunité d’expérimenter la création de sessions de rencontre et de soin (écritures et lectures, actions simples de prise en considération et d’écoute), d’inventer et de proposer un espace douillet et sécurisant à partager pour faire du lien et pour faire du bien. Ce sera très probablement expérimental et fragile mais j’espère aussi que ces fissures pourront faire entrer beaucoup de lumière.

Sarah Baraka est un·e jeune artiste queer français·e d’origine algérienne. Sa pratique se manifeste principalement comme une recherche d’un dialogue entre écriture et mouvement, cherchant plus précisément à l’intérieur, le cœur sensible de cette écriture – principalement autobiographique et, tout récemment, pensée en lien avec les pratiques de soin comme outil de réparation. Depuis 2019, travaillant comme aide dramaturgique sur des projets de danse, Sarah aiguise son regard sensible au corps tout en fabriquant des livres, notamment au sein de la maison de micro-édition Les Piñatas, basée à Lille (France). Depuis un an, iel travaille également avec sa sœur jumelle, Lina, sur un projet de spectacle-vidéo autobiographique intitulé Okhty, « ma sœur », en arabe.

Facebook : Sarah Baraka

Instagram : sarahbabaraka

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ARCHIVES DE LA RESIDENCE

M’explorer et me connecter plus puissamment à ce qui m’entoure, prendre ce temps nécessaire. 

Ressentir mon corps, au présent. Me souvenir, accumuler des mémoires en strates, oublier et me souvenir de ce qui ressurgit. 

Apprendre à célébrer la vie et l’existence, le monde vivant autour de moi. 

Apprendre à célébrer la mort et les disparu·e·s, les fantômes, ce qui est invisible. Apprendre à voir les yeux clos.

Chercher où j’ai envie de faire des ponts entre les choses, ce que je veux mêler et ce que je ne veux pas. Chercher à habiter les connexions qui font que tout est dans tout. Apprendre à moins séparer, à lier davantage, à rendre plus fluide encore.

Comprendre où s’insinuent mes propres récits, où est-ce qu’ils surgissent et peuvent se déployer : mes récits personnels et ceux auxquels j’appartiens, mes récits collectifs.

Trouver mes endroits de refuge et de sécurité, mes foyers. Célébrer mes croyances plus souvent sans avoir peur de leur faire davantage de place.

Apprendre à connecter les récits de mon présent à ceux de mes origines et continuer à me souvenir combien c’est important.

Apprendre à écrire avec le silence sans craindre l’absence des mots. Apprendre à accorder plus de confiance à mon corps qui danse, aux sons qu’il est capable de produire. Me souvenir des gestes qui rassurent et reconnecter avec eux, réapprendre à partir d’eux.

Continuer à travailler avec la réparation et la guérison dans une optique de soin, en laissant y exister ce qui m’échappe ou m’est étranger et apprendre à ne pas en avoir peur.

Apprendre la confiance en mes rêves, que le sommeil est un coeur et une source précieuse de réponses et d’apaisement. Dormir ensemble, dormir avec le ciel et les étoiles, avec le soleil, la terre, l’eau, les animaux et toustes les autres.

Apprendre que les récits de soi font résistance, que l’intime est inestimable.

Apprendre d’autres formes de connexion.s.

Sarah Baraka, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sarah Baraka, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sarah Baraka, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sarah Baraka, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Sarah Baraka, Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022

Résidence #2 – Fig Docher et Neige Sanchez

Fig Docher et Neige Sanchez
Résidence à Eeeeh
12.07 – 17.07.22

Neige et Fig sont photographes et ont des rapports complexes au médium photographique. Iels souhaitent poursuivre leur recherche ayant comme point de départ ce medium, ou plutôt la violence historique de celui-ci, pour une future exposition constituée de tout sauf de photographies. Cette proposition traversera les notions d’illisibilité, de multiplicité, d’intraduisibilité, de compression, de porosité, de latence, d’invisibilité/visibilité, de semi-transparence, ainsi que de joie dans le processus créatif.

BIOGRAPHIES

Fig Docher (1997*, Californie) est unx artiste et chercheureuse multimédia franco-américainx baséx à Genève. Iel est titulaire d’un bachelor en études françaises et francophones de Vassar College (Poughkeepsie, NY) et diplôméx du CCC-RP à la HEAD – Genève.

Neige Sanchez (1992*, Genève) est unx artiste multidisciplinaire et photographe franco-suisse baséx à Genève. Après des études de photographie en Belgique puis en Suisse, dont un apprentissage en laboratoire argentique et un diplôme à l’Ecole supérieure de photographie à Vevey, iel·elle est récemment titulaire d’un Master d’Arts visuels, WORK.MASTER de la HEAD – Genève, incluant un
semestre d’échange à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Son travail a été montré au Centre de la Photographie de Genève, Photoforum Pasquart, Galerie Focale, Musée de l’Élysée, PLAT(T)FORM 2017 (Fotomuseum Winterthur), Université de Genève, EPFL, Forde, Rature Festival, Deviant Art Festival, The Queer Archive Festival, entre autres. Sa pratique s’intéresse aux questions des représentations et à la place des pensées dites queer au sein des institutions culturelles aujourd’hui, principalement au moyen du détournement, de l’illisibilité, de la multiplicité et de l’abstraction.
Notamment informé par l’Histoire de l’art et de la photographie – en particulier documentaire -, des pensées critiques et des pratiques visuelles et performatives contemporaines, son travail prend comme point de départ sa propre expérience et tend à se développer au croisement de la pratique artistique et de la recherche théorique.

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ARCHIVES DE LA RESIDENCE

Leur collaboration émerge autant d’une profonde joie que d’une profonde frustration. En travaillant avec la photographie, l’écriture et la théorie dans des institutions artistiques, des établissements académiques et sur internet, leurs pratiques les ont amenées à critiquer les technologies et les médias photographiques et à douter de la possibilité d’une représentation photographique « émancipée » de l’histoire du médium et des tendances institutionnelles à la fétichisation et à l’extraction. Iels ne souhaitent pas offrir une énième « solution » mais plutôt habiter les creux et les paradoxes qui ont traversé leurs expériences, leurs désirs et leurs réflexions.

FAQ utile pour des questions souvent posées lors de la résidence (really.), résidence d’étéeeeeh! avec Neige Sanchez et Fig Docher, eeeeh!, 2022
Very important book corner, résidence d’étéeeeeh! avec Neige Sanchez et Fig Docher, eeeeh!, 2022
Read, résidence d’étéeeeeh! avec Neige Sanchez et Fig Docher, eeeeh!, 2022
Late nights, résidence d’étéeeeeh! avec Neige Sanchez et Fig Docher, eeeeh!, 2022
Yes good, résidence d’étéeeeeh! avec Neige Sanchez et Fig Docher, eeeeh!, 2022

Résidence #1 – Les bêtises – collectif Novio

Les Bêtises
Résidence à Eeeeh
04.07 – 10.07.22

Les bêtises ça colle, ça casse, ça se fait engueuler mais ça fait du bien. C’est une vitre pétée, un truc volé, l’histoire qui fait frémir sur le moment mais qu’on raconte à tout le monde une semaine plus tard. Pas de punition à la fin, pas d’excuses, de « mais j’ai pas fait exprès », tant mieux si c’est pas fait exprès. Pas de honte non plus, tant pis pour les maladresses et les erreurs. Il nous faudra trouver ce que c’est une bêtise quand personne n’est là pour nous gronder. Quelques étudiants en art se retrouvent au début des vacances d’été pour échanger, lâcher la pression et créer de manière plus légère autour de ce thème régressif et transgressif. Une collaboration à tisser, des discussions et des choix à faire pour investir l’espace à plusieurs. Une semaine à eeeeh! pour y amener nos bêtises passées mais surtout futures, expérimenter, rater et se faire plaisir.
Exposition et lecture performative le samedi 9 juillet dès 18h
Proposé par Novio, association basée à Nyon ayant pour but de promouvoir l’art romand

@association.novio

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ARCHIVES DE LA RESIDENCE

Collectif Novio, « Les bêtises », Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Collectif Novio, « Les bêtises », Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Collectif Novio, « Les bêtises », Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Collectif Novio, « Les bêtises », Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022
Collectif Novio, « Les bêtises », Résidence d’étéeeeh, eeeeh!, 2022

Mondo Trasho – Un projet de Sabrina Fernãndez Casas

En 2017, Sabrina Fernández acquiert l’inventaire complet d’un magasin de copies pirates de films appelé Mondo Trasho, situé à Lima, Pérou. Composé d’environ 5’000 copies pirates en format DVD qui, outre les films mainstream, comprennent une étonnante sélection de films série B, de films indépendants, de films amateurs, de films queer, de sélections artistiques et de documentaires.

Mondo Trasho était un magasin indépendant emblématique de Lima, qui a prospéré jusqu’à l’arrivée des plateformes de streaming. L’internet devenant plus rapide et le contenu devenant numérique, les DVD sont devenus obsolètes et Mondo Trasho a cessé d’être rentable. Son ancien propriétaire a annoncé sa vente sur Facebook et c’est à ce moment que Sabrina se trouvait au Pérou pour faire de la recherche sur la piraterie audiovisuelle.

Partant du principe qu’au lieu d’utilisateur·x·ice·s, le capitalisme nous transforme en consommateur·x·ice·s, tuant la possibilité d’expérimenter et d’échanger des expériences et des connaissances, Sabrina a transformé Mondo Trasho en un projet collaboratif qui active et intervient constamment sur l’archive ou l’idée d’archive pirate située au Pérou.

Suivant la logique du piratage, Sabrina donne libre accès à l’ensemble du catalogue de Mondo Trasho et à son propre travail graphique qui en découle : 55 livres d’artistes réalisés à partir des copies originales des couvertures de DVD.

L’exposition à eeeeh! comprend une installation avec les 55 livres d’artistes réalisés avec les copies originales des couvertures de DVD pirates, d’un « espace détente » fait à partir de sacs en plastique utilisés dans les marchés informels au Pérou, et d’une vidéo présentant la plateforme web MONDO TRASHO programmée par Fabien Duperrex.

Artistes invités, Patricio Gil Flood et Basile Dinbergs présenteront également des installations et une édition en étain MondoOoOoOo.  » Fruits fétiches  » de Patricio Gil Flood est composée d’une variété de fruits tatoués portant des messages d’autres terres et d’autres temps.

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Mondo Trasho et les œuvres d’art/interventions qui l’entourent sont une réflexion collective sur les systèmes d’économie informelle qui existent en Amérique latine et qui ont normalisé des pratiques telles que le piratage. En même temps, il s’agit d’une forte critique contre le capitalisme et la privatisation de la connaissance qu’il promeut.

Toutes les productions dérivées et les collaborations issues de la manipulation de cette archive sont accessibles sur la plateforme web MONDO TRASHO *

*https://mondotrasho.org

Avec des oeuvres de Sabrina Fernández Casas, Jorge Raka, Veronica Luyo & Alvaro Icaza, Isabel Guerrero, MUTA and Fabiola Sialer

Site web: Fabien Duperrex / Design logos: Leo Pantoja

Ce projet reçoit le précieux soutien de la Société des Arts de Genève

 

BIO

En utilisant diverses stratégies subversives – piratage, distorsion, infiltration – Sabrina Fernández Casas valorise des récits non hégémoniques et explore leurs modes de circulation et leurs contextes de diffusion à travers la création d’artefacts.

Basée à Genève, elle a co-fondé MACACO PRESS – un projet collectif qui explore la relation entre l’auto-édition et la performance (publishing performance).

Son travail a été exposé à la La Capsula (Zurich), Centre d’art contemporain (Genève), CAN – Centre d’art de Neuchâtel, Lokal-int (Bienne), Villa Bernasconi (Geneva), Kiosko Galeria (Santa Cruz de la Sierra, Bolivia), Kabinett des Salzburger Kunstverein (Salzburg), Weserburg|Museum für moderne Kunst (Bremen), Roz Barr Gallery (London), La Casa Encendida (Madrid), Galería Bacelos (Vigo).

Vues de l’exposition « Mondo Trasho », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Mondo Trasho », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Mondo Trasho », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Mondo Trasho », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Mondo Trasho », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez

zombii bootcamp: sensibilité & perception, créativité & savoirs en contextes décoloniaux

Le camp d’entraînement zombii est un espace de collaboration artistique pour la pratique et la réflexion sur la façon dont notre sensibilité et notre perception créent et sont créées par nos idées, langages et médias qui produisent des attitudes et comportement sociaux. Le bootcamp s’intéresse également aux processus de décolonisations comme une possibilité de revitaliser notre expérience du monde. À travers les pratiques ouvertes au public, nous voulons rendre les perceptions singulières de chacunxe de nous disponibles pour les autres membres du collectif amifusion ainsi que pour le public.

Contrairement à l’année dernière, où nous avons travaillé sur devenir zombii, notre hypothèse pour ce camp d’entraînement est que l’espace est le moment où la singularité peut se produire est un lieu de résistance.

En 2021, nous avons essayé de développer un espace commun : le monstre zombii, la possibilité d’un être inconscient, un organisme en essaim et le seul monstre concevable qui pourrait être vraiment posthumain. 

Le zombii a été déclaré comme étant peut-être le seul être qui porte la possibilité de produire quelque chose d’autre au-delà de la race, de la classe, du genre, au-delà de toutes les formes de discrimination et d’oppression, quelque chose qui peut être pensé au-delà du conduit de l’humanité, au sens posthumain, pour sortir de notre fatras de distribution inégale et d’injustice. 

En sortant de ces expériences, nous revenons à nos sens. À nos singularités. Comme l’a déclaré Nazım Hikmet :  » Vivre comme un arbre, célibataire et libre // mais en fraternité [relation, amitié, solidarité, sororité/fraternité] comme une forêt, // tel est notre désir ardent. « 

 

 

PRATIQUES OUVERTES

13 juin 18h30-20h30

allemand ou/et anglais, trad FR (év. aussi trad ESP)  si nécessaire

in/audible past, soundarchives, knowledge circulation

passé in/audible, archives sonores, circulation du savoir

 

Explorer l’univers de l’écoute des archives sonores.

Qu’est-ce que l’expérience corporelle dans le contexte des archives sonores ? Dans quelle mesure l’oreille est-elle touchée différemment que par un matériel (audio)visuel ? Pouvons-nous entendre ce que nous savons / ne savons pas ? Comment écouter le passé à travers des oreilles post/modernes ? Par quels médias notre écoute a-t-elle été façonnée ? Cultures auditives : comment nos affects, nos sens et notre perception sont portés au monde ?

Dans cet atelier, je souhaite partager ces questions, aiguiser nos sens par des exercices d’écoute et discuter de ces espaces ouverts grâce à différentes archives sonores.

 

Matériel à emporter avec vous : écouteurs audio et smartphone, habits confortables

L’atelier s’adaptera aux personnes participantes, aucun entraînement physique n’est nécessaire.

Sur inscription par mail à : eeeeh@eeeeh.ch (max 15 personnes)

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Let’s explore the world and space of listening sound archives together.

What is a (body) experience in the context of soundarchives? In what way does it hit through the ear in a different way then audiovisual / visual materiality? Can we hear what we know / don’t know? How do we listen to the past through post/modern ears? By which media did our listening get shaped? Hearing cultures: how our affects, senses and perception are brought to the world?

In this workshop i want to share those questions and develop a sharpening our senses through listening excercises and to discuss thoses spaces opened through different soundarchives. 

Equipment to bring with you: headphones and smartphone, comfortable clothes

The workshop will be adapted to the participants, no physical training is necessary.

Registration by email to: eeeeh@eeeeh.ch (max 15 people)

 

15 juin 18h30-20h30

espagnol ou/et anglais, trad FR/ALL si nécessaire

listening, resonance, identity, vocality, awareness, cultural belonging

écoute, résonance, identité, vocalité, sensibilité, appartenance culturelle

 

Qu’est-ce que nous écoutons quand nous écoutons ? Qu’est-ce que nous écoutons quand nous rendons nos oreilles disponibles au monde ? De quoi est constituée notre écoute ? Et si nous fermons les yeux et que nous nous souvenons d’une chanson importante dans notre vie ou si nous nous souvenons de la voix d’une personne qui nous est chère, est-ce que nous écoutons vraiment ? Quel genre d’écoute représente l’écoute de l’inaudible ?

    Avec la pratique Écoute et Résonance nous partagerons des jeux de réception et d’émission. Ces exercices nous permettent de partager la diversité de nos expériences et de travailler sur ces questions.

    Lors d’Écoute et Résonance, nous travaillerons avec des enregistrements sonores de différentes sources (musique, paysages sonores, voix, etc.), avec des pratiques vocales collectives et de la musique live.

Matériel à emporter avec vous : écouteurs audio et smartphone, habits confortables

L’atelier s’adaptera aux personnes participantes, aucun entraînement physique n’est nécessaire.

Sur inscription par mail à : eeeeh@eeeeh.ch (max 15 personnes)

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What do we listen to when we listen? what do we listen for when we make our ears available to the world? what is our listening made of? and if we close our eyes and remember an important song in our lives or if we remember the voice of someone dear to us, are we really listening? what kind of listening is a listening to the inaudible?

With the practice Listening and Resonance we share some games and exercise of reception and emission. These allows us to share the diversity of our experiences and to work on these questions.

Listen and Resonance will deal with sound recordings from different sources (music, soundscapes, voices, etc.), collective vocal practices and live music.

 

Equipment to bring with you: headphones and smartphone, comfortable clothes

The workshop will be adapted to the participants, no physical training is necessary.

Registration by email to: eeeeh@eeeeh.ch (max 15 people)

 

21 juin 18h30-20h30

français, trad ANG/ALL si nécessaire

movement in relation: self, environment and energy awareness

mouvement en relation. conscience de soi, de l’environnement et de l’énergie

 

La prof de ballet dit de dérouler le pied et d’atterrir sans bruit comme une plume, mais nous on veut taper. Le bruit, la résonance dans le corps. Cette tension m’intéresse: d’un côté, faire attention à conserver mes articulations pour continuer à danser jusqu’à ce que je sois vraiment vieille; et de l’autre, utiliser l’énergie des mouvements forts, rapides, saccadés, martiaux, parfois douloureux, pour retourner dans son corps, dépasser ses limites et se connecter avec le reste du groupe. 

Matériel à emporter avec vous : habits confortables et baskets

L’atelier s’adaptera aux personnes participantes, aucun entraînement physique n’est nécessaire.

Sur inscription par mail à : eeeeh@eeeeh.ch (max 15 personnes)

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The dance teacher says to unroll the foot and land without noise like a feather but we want to knock heavily. The noise, the resonance in the body. I’m interested in this tension: on the one hand, being careful to preserve my joints so I can continue to dance until I get old; and on the other hand, using the energy of strong, fast, jerky, martial, sometimes painful movements to feel your body, go beyond your limits and connect with the rest of the group. During this practice we will move and dance together and let our bodies work about these questions. 

Equipment to bring with you: comfortable clothes and sneakers

The workshop will be adapted to the participants, no physical training is necessary.

Registration by email to: eeeeh@eeeeh.ch (max 15 people)

 

22 juin

espagnol ou/et allemand, trad FR/ANG si nécessaire

listening, awareness, movement

écouter, conscience & attention, mouvement

Comment le mouvement du corps peut-il informer notre conscience ? Quelles relations inattendues peuvent émerger ? Que sait le corps ? À partir d’un cadre d’improvisation simple, nous essaierons de plonger dans une expérience de mouvement, dans laquelle mon intention est de permettre un espace de conscience où la rencontre entre les corps peut se produire. Matériel à emporter avec vous : habits confortables et baskets

L’atelier s’adaptera aux personnes participantes, aucun entraînement physique n’est nécessaire.

Sur inscription par mail à : eeeeh@eeeeh.ch (max 15 personnes)

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How can body movement inform our consciousness? What unexpected relationships can emerge? What does the body know? From a simple improvisation frame we will try to dive into a movement experience, in which my intention is to enable a space of awareness where the encounter between bodies can happen..

Equipment to bring with you: comfortable clothes and sneakers

The workshop will be adapted to the participants, no physical training is necessary.

Registration by email to: eeeeh@eeeeh.ch (max 15 people)

 

25 juin 11h

discussion ouverte finale en anglais, trad FR/ALL si nécessaire

« coming together », suivi d’un repas prix libre de soutien

Le camp d’entraînement zombii est un espace de collaboration artistique pour la pratique et la réflexion sur la façon dont notre sensibilité et notre perception créent et sont créées par nos idées, langages et médias qui produisent des attitudes et comportement sociaux. Le bootcamp s’intéresse également aux processus de décolonisations comme une possibilité de revitaliser notre expérience du monde. À travers les pratiques ouvertes au public, nous voulons rendre les perceptions singulières de chacunxe de nous disponibles pour les autres membres du collectif amifusion ainsi que pour le public.

Contrairement à l’année dernière, où nous avons travaillé sur devenir zombii, notre hypothèse pour ce camp d’entraînement est que l’espace est le moment où la singularité peut se produire est un lieu de résistance.

En 2021, nous avons essayé de développer un espace commun : le monstre zombii, la possibilité d’un être inconscient, un organisme en essaim et le seul monstre concevable qui pourrait être vraiment posthumain. 

Le zombii a été déclaré comme étant peut-être le seul être qui porte la possibilité de produire quelque chose d’autre au-delà de la race, de la classe, du genre, au-delà de toutes les formes de discrimination et d’oppression, quelque chose qui peut être pensé au-delà du conduit de l’humanité, au sens posthumain, pour sortir de notre fatras de distribution inégale et d’injustice. 

En sortant de ces expériences, nous revenons à nos sens. À nos singularités. Comme l’a déclaré Nazım Hikmet :  » Vivre comme un arbre, célibataire et libre // mais en fraternité [relation, amitié, solidarité, sororité/fraternité] comme une forêt, // tel est notre désir ardent. « 

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The zombii bootcamp is an artistic collaboration space for practice and reflection on how our sensitivity and perception create and are created by our ideas, languages and medias that produce attitudes and social behaviour. The bootcamp is also about the processes of decolonisation as a possibility to revitalize our experience of the world. Through the open practices we want to make the singular perception of each of us available for the other members of the collectif amifusion as well as for the audience.

In opposition to last year, where we worked on becoming zombii, our hypothesis for this upcoming bootcamp event is that the space and the moment where singularity can happen is a place for resistance.

In 2021 we tried to develop a common space, the zombii monster, an unconscious being that is a swarm organism and the only conceivable monster that could be truly posthuman. Zombii was stated as perhaps the only being that carries the possibility of producing something else beyond race, class, gender, beyond all forms of discrimination and oppression, something that can be thought beyond the ductus of humanity, in the posthuman sense, to escape from our mess of unequal distribution and injustice.

Outgoing from this experiences we need to come back to our senses. To our singularities. How Nazım Hikmet stated: «Living like a tree, single and free // yet in fraternity [relation, friendship, solidarity, sisterhood/brotherhood] like a forest, // that is our longing.»

 

NOS GUSTA LA MALA VIDA

ON ADORE LA MAUVAISE VIE

NOS GUSTA LA MALA VIDA

Un Projet de Valeska Romero Curiqueo & Cecilia Moya Rivera

Du 8 au 29 avril 2022

 

NOS GUSTA LA MALA VIDA est  un projet artistique anticolonial réunissant sept artistes latino-américain.e.x.s qui cherchent à générer une réflexion politique sur l’action de migrer : qu’est-ce que la migration ? qui migre et qui voyage simplement ? migrer, c’est se déplacer ? comment habitons-nous ce transit ? qui se déplace avec nous ? qui reste ? qui nous soutient dans ces transits ?
Nous proposons de partager le fait de devenir sensible au mouvement et de nous positionner par rapport à la construction sociale et politique de la migration. Des souvenirs, des réflexions et des rencontres.

Feuille de salle en pdf à télécharger ici

Vendredi 08 avril, 18h : Vernissage et concert de Altoque Mestizo
Vendredi 15 avril, 14h :Atelier María Fernanda Ordoñez
Vendredi 15 avril, 18h : Jonas Van & María Fernanda Ordoñez
Vendredi 22 avril, 15h-17h : Atelier Sergio Rojas
Vendredi 22 avril, 18h : Sergio Rojas Chavez & Raquel Fernández
Vendredi 29 avril, 18h : Marisa Cornejo + karaoké de finissage

Horaires d’ouverture
Jeudi 16h30-18h30
Vendredi 17h-20h
Samedi 11h-14h

VENDREDI 15 AVRIL
Jonas Van
Projection du film Kebranto
KEBRANTO, 2021 (Jonas Van + Juno B.)
Un serpent voyage à travers des paysages numériques oniriques et des images de la forêt amazonienne au Brésil, racontés à partir de la répétition cyclique d’un temps non occidental, le temps proposé en rêve par la serpent. Le film raconte un fantasme radical, une possibilité de transmutation corporelle et temporelle à partir de la rencontre avec la serpent qui se nourrit d’yeux et qui, après en avoir mangé tant, se transforme en feu vivant.

Maria Fernanda Ordoñez
ATELIER interactif / collaboratif
Tamales frescos, tamales calientitos
La performance  invite à cuisiner ensemble un tamale à la manière de Tolima, sa préparation extensive, son origine, ses ingrédients, la transmission des savoirs et surtout la préparation de ce plat dans des terres où ses ingrédients primordiaux ne germent pas. En faisant ce Tamale, on remet en question la relation entre l’origine des ingrédients et la reconnection qui existe avec eux et la migration  des personnes d’Amérique Latine en Europe.
Public: ouvert à tout.x.e.s les personnes qui ont un lien avec la migration
inscriptions: furia.contactoo@gmail.com
horaire: 14h-19h

SAMEDI 16 AVRIL
Sergio Rojas Chaves
ATELIER interactif / collaboratif
“always together: houseplants & bonding”
L’atelier approfondit la relation que nous entretenons avec les plantes ornementales, à partir de l’observation, de l’interaction, des textures, des souvenirs, pour laisser place aux questions et à la relation sensible et géographique que nous entretenons avec les plantes.
Pourquoi ai-je choisi cette plante ? d’où vient-elle ? quel est son nom ? à quoi ressemble-t-elle dans la nature ? que signifie son nom ? quels sont ses noms communs ? comment cette plante est-elle utilisée dans d’autres contextes ? quel nom lui donnerais-je ? quelle est son histoire ?
Enfin, nous nous lançons dans une promenade collective  avec les plantes. Au cours de la promenade, nous serons attentif·x·ve·s à la relation entre notre corps et la plante, à la manière dont nous nous déplaçons collectivement, à la relation entre la plante et les différentes espèces humaines, végétales et urbaines.
Public: ouvert à tout.x.e.s (enfants aussi)
inscriptions: furia.contactoo@gmail.com
horaire: 11h-13h

VENDREDI 22 AVRIL
Raquel Fernández
“Mis perros de Plata”
“Mes chiens d’argent” est une approche performative de la chorégraphie dans ces promenades. La dynamique entre le chien, sa laisse et mon corps reflète les structures de pouvoir, les inégalités, l’empathie, l’incertitude, la résilience et les relations inter-espèces.
Sergio Rojas Chaves
Bienvenida a casa!
Lettre de bienvenue, écrite par un délicieux monstre à un avocat qui vient de germer dans la maison où ils vivent. La lettre raconte l’histoire ethnobotanique de la monstera et sa transformation d’une monoculture à une plante ornementale ; elle se rapporte également au processus de l’avocat qui est récolté en Amérique latine, exporté en Europe, consommé et dans de nombreux cas, sa graine est semée pour continuer sa vie comme plante ornementale et non comme arbre productif. La performance se reflète et s’articule à travers ces deux plantes, s’ouvrant à un terrain de questionnement.

VENDREDI 29 AVRIL: FINISSAGE

Marisa Cornejo
“A counter catastrophic performance 1”
“Je vais réimprimer des plaques de gravure de mon archive de l’exil, faites par mon père Eugenio Cornejo dans l’exil, un artiste et professeur d’art qui a survécu à la prison et la torture après le coup d’état au Chili et qui avec notre famille n’a pas été reconnu en tant que réfugié politique jusqu’à sa mort en 2002 au Mexique”.

 

Avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève et le soutien de la République et Canton de Genève

 

Valeska Romero Curiqueo et Cecilia Moya Rivera, « La mala vida », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Valeska Romero Curiqueo et Cecilia Moya Rivera, « La mala vida », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Sergio Rojas Chavez, « La mala vida », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Marisa Cornejo, « La mala vida », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Raquel Fernández, « La mala vida », eeeeh, Nyon, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez

 

On nous a vendu du rêve

Une exposition collective proposée par Ripopée

Avec:

Ursina Ramondetto
Laetitia Pascalin
Jessica Vaucher
Rose-Anne Vermersch
Valérie Besson
Léo Makes Stuff
Clotilde Wuthrich et Gaël Bandelier

 

Du 11 mars au 2 avril 2022
Vernissage le vendredi 11 mars dès 18h

Finissage le samedi 2 avril avec sans doute un brunch et peut-être d’autres surprises.

Ouverture:
jeudi vendredi 17h-20h
samedi 11h-15h
Les éditions Ripopée proposent une exposition collective autour de la broderie. Intéressées depuis toujours à former des liens entre différentes personnes par leurs pratiques artistiques, Ripopée invite des artistes travaillant avec la broderie à se rassembler autour d’une exposition d’un mois dans l’espace eeeeh.
Cette proposition sera l’occasion de découvrir les travaux de huit artistes qui n’ont à priori d’autre lien que d’utiliser le fil et le tissu pour réaliser des oeuvres discrètes, imposantes, délicates ou puissantes. Loin des pratiques artisanales traditionnelles, ces artistes se sont emparées de cette technique pour tracer des lignes, dessiner, écrire, nouer et inventer leur propre langage à l’aiguille.
Plusieurs moments de partage sous forme d’ateliers seront proposés durant l’exposition ainsi qu’un petit marché avec les créations des artistes invitées. 
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Moments de travail commun et de partage autour de la broderie: 
Vendredi 18 mars avec Jessica Vaucher dès 17h
Samedi 26 mars avec Valérie Besson dès 13h
Jeudi 31 mars avec Ursina Ramondetto dès 16h
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Vendredi 18 mars avec Jessica Vaucher dès 17h

« Un moment « cookies et thé » qui pourrait bien se transformer en un moment « chips et bières » pour les personnes intéressées. »

Juste un moment partagé avec des personnes qui souhaitent broder selon leurs envies du moment dans un espace commun. Sans que ce soit sous forme d’un cours suivi mais plutôt d’expérimentations en parallèle. Il y aura un peu de matériel sur place mais si vous avez des tambours à broder ou des supports sur lesquels vous avez envie d’intervenir (t-shirts, sacs, pulls, casquettes, etc) vous pouvez volontiers les amener.

Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.


Samedi 26 mars avec Valérie Besson dès 13h

Atelier broderie d’amulette, venez créer la chance, le bonheur, l’amour et la joie, ou la rage et la tempête ! Venez boire du thé vert ou du vin rouge et broder des mots chics ou créer votre amulette douce durant un bel après-midi. Sans contraintes et en toute liberté, vous pourrez essayer ou regarder…

Il y aura des cercles de broderie, du tissu, des fils et des petites breloques, mais n’hésitez pas à prendre tout ce qui vous paraîtrait pertinent !

Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.


Jeudi 31 mars avec Ursina Ramondetto dès 16h

Pour accompagner ses « Champs d’Amour et de Joie » étendus dans l’exposition collective « On nous a vendu du rêve » à l’espace Eeeeh!, Ursina Ramondetto nous invite à venir tisser de petites toiles empreintes de douceur et de joie.
Nous alors entrelacer, nouer, crocheter et broder; tisser des bouts de laine, brins d’herbe, papiers et chiffons découpés, pour créer de petits objets de soin et de réconfort. Ensemble, nous partagerons un moment de création dans la bienveillance et la douceur, autour de différentes matières, couleurs et textures pour re-créer du lien avec nous-mêmes et l’Autre, pour célébrer la vie.

Vous pouvez amener un cadre pour le tissage (style cadre photo épaisseur maximum 1,5cm) ou du matériel si vous le souhaitez.

Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.
On nous a vendu du rêve, Eeeeh!, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
On nous a vendu du rêve, Eeeeh!, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
On nous a vendu du rêve, Eeeeh!, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
On nous a vendu du rêve, Eeeeh!, Nyon, 2022 © Neige Sanchez

Giulia D’Avenia – SOUL CARE ROUTINE

SOUL CARE ROUTINE
Giulia D’Avenia

Une invitation de Valentina D’Avenia

Dates: du 10.02 au 05.03
Vernissage: le 10.02 de 18h à 20h
Finissage: le 05.03 de 12h à 16h

Horaires d’ouverture:
les mercredis de 14h – 17h
les jeudis 17h-20h
les samedis de 11h à 15h

SOUL CARE ROUTINE est une exposition qui parle de soin et de reconstruction après une étape inattendue, une épreuve. A travers ses peintures et ses textes, Giulia D’Avenia vise à aborder ce que l’on met en pratique au quotidien afin de nourrir notre âme, et de guérir ce que notre être physique lui fait vivre.

SOUL CARE ROUTINE invite à parler, parfois avec légèreté et humour, parfois avec sérieux, des ressources spirituelles et des cosmogonies qu’on invente pour aller mieux.

Ses propositions sont inspirées par l’art psychomagique de Jodorowsky, des remèdes de grand-mère et de rituels chamaniques ou intimes.

 

  • Atelier de peinture et de dessin psychomagique

Date: samedi 26.02 de 15h à 17h

Public : les 10 premiers inscrit·e·x·s

Durée : 1h30 max

Un moment de partage doux et convivial, pour dessiner et peindre des remèdes psychomagiques. Giulia partagera son vécu et les habitudes qu’elle a mises en place pour trouver un équilibre dans sa créativité et dans sa spiritualité. Ce sera l’occasion d’évoquer le rapport de chacun·e·x aux soins médicaux, aux soins traditionnels et personnels, aux troubles psy, à la neuroatypie, à l’autisme, à ce qui fait mal et à ce qui fait du bien.

S’iels le souhaitent, les participant·e·x·s pourrons parler sans tabou de leurs expériences tout en dessinant.

Personnes concernées et parents/proches de personnes concernées bienvenues. Pas de nécessité de savoir peindre ou dessiner pour participer.

 

Giulia D’Avenia, née à Lugano en 1991 est une artiste Lausannoise, qui a conclu son CFC de bijouterie/joaillerie en 2009 à Lausanne. Après ses études, elle se consacre à ses propres créations sous le nom La brutte, et y développe son style, sculptural et intuitif. Les pièces sont majoritairement des bagues et des pièces uniques, l’idée de reproduction ne fait pas partie de son travail. En 2017 elle devient propriétaire de la bijouterie L’Entre deux à Lausanne à la rue de Bourg. 

En 2019, elle tombe malade, suite à un Burn Out, qui l’amènera jusqu’à vivre une décompensation psychotique aiguë, et passer quelques mois en hôpital psychiatrique. 

Cet épisode marque le début d’une nouvelle forme de créativité qui s’exprime à travers la peinture. A travers ce médium, l’artiste trouve aujourd’hui une manière de partager et d’exprimer des sujets plus intimes que la bijouterie, qui, parce qu’elle est une parure, ne semble plus être un médium adéquat. L’artiste s’inspire d’éléments organiques, d’animaux et de décors de science fiction, ainsi que des formes architecturales et géométriques. Aujourd’hui, Giulia vit à Lausanne, et travaille encore la bijouterie dans son atelier ainsi que la peinture et la sculpture.

Giulia d’Avenia, Eeeeh!, Soul Care Routine, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
Giulia d’Avenia, Eeeeh!, Soul Care Routine, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
Giulia d’Avenia, Eeeeh!, Soul Care Routine, Nyon, 2022 © Neige Sanchez
Giulia d’Avenia, Eeeeh!, Soul Care Routine, Nyon, 2022 © Neige Sanchez

Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant)

Vernissage le vendredi 17 décembre dès 18h
Exposition du 17 décembre au 23 janvier 2022

Ouvertures:
Samedi 18 et dimanche 19 de 11h à 15h
Mercredi 22, jeudi 23, mercredi 29, jeudi 30 de 16-19h

Du 3 au 21 janvier ouverture les jeudis et vendredis de 16h à 19h et le samedi de 11h à 15h

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Exposition collective ouverte à tous.x.tes
Nul besoin de pratiquer tous les jours pour vouloir exprimer sa créativité. Vos créations seront exposées et classées par jour de la semaine qui définit le mieux votre pratique. Le tableau du mardi soir, la sculpture des vendredis matin, le dessin de sa journée de libre de la semaine.

Une production par personne sera exposée.
Format libre de maximum 0.20m2 (exemple 50x40cm, ou100x20cm, ou un cercle de 25cm de diamètre…).
Nous prenons aussi les objets en volume.

Au moment du dépôt des oeuvres directement à eeeeh (les 12, 13 et 14 décembre de 12h à 18h), nous prenons volontiers un moment avec vous, si vous le souhaitez, pour discuter de votre production ainsi que de votre démarche créative: quel jour, dans quel cadre, et à quelle temporalité.

sur une proposition de Jessica Decorvet

 

Vues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Vues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez