Dîner et récits (langue ENG parlée). Suivi d’un moment chill avec de la musique.
Comment raconter les vides produits par le deuil ? Pouvons-nous digérer ensemble les absences laissées par la violence ?
En suivant une lignée d’images produites par des artistes et activistes (féministes) dans le contexte latino-américain, spécialement dans les manifestations qui ont lieu pendant la Journée internationale contre les violences à l’égard des femmxs, cette présentation proposera la cuisine et le repas collectif comme l’une des multiples manières dont l’art et l’activisme facilitent la perte.
Paloma Ayala (MX/CH) organise un rassemblement autour d’une table. Nous mangerons des tamales, un pain de maïs mexicain dont la recette a été transmise à l’artiste par sa grand-mère. Goûter ces tamales, c’est ingérer un récit spécifique de préoccupations ressenties dans le contexte d’origine de Paloma, imprimé dans un aliment qui est à la fois une incarnation de la perte et de la nourriture.
Nous, les humain·x·e·s urbain·x·e·s vivant en Suisse, sommes invité·x·e·s à écouter, à exercer la dégustation comme une forme de connaissance et à réfléchir à notre relation à la perte à différentes échelles.
La narration est accompagnée d’images qui font partie des pratiques culinaires de Paloma, inspirées d’archives artistiques et militantes.
Venez affamé·x·e·s !
Avertissements : mention de la mort, de génocide, de colonialisme et d’anthropophagie.
Accessibilité : en anglais, espace accessible avec une rampe d’accès PMR, veuillez contacter l’équipe eeeeh! en cas de besoin de description audio des visuels. Par mail à eeeehlagrenette@gmail.com ou par instagram: @eeeeh_eeeeh.
Paloma Ayala (née en 1980 à Matamoros, au Mexique) est une artiste visuelle qui s’intéresse à la relation entre les stratégies de vie domestique et les contextes politiques. Son travail prend la forme de publications, vidéos, installations, séances de lecture/cuisine et ateliers. Les projets de Paloma Ayala nourrissent des visions de connexion, des rêves d’émancipation qui mettent l’accent sur les pratiques de soins. Ses espaces de travail préférés vont de la cuisine au bord de la rivière, du pont international au terrain agricole, de la réunion communautaire à l’aquelarre. Son travail est ancré dans sa maison, les paysages frontaliers de l’est du Mexique et des États-Unis, et s’étend simultanément dans sa base actuelle située à Zurich.
Dinner and story-telling, spoken ENG language, after: chill & music.
How to narrate the gaps produced by grief? Can we digest the absences left by violence, together?
Following a lineage of images produced by (feminist) artists and activists in the Latin American context, specially in protests that occur during the International Day against Violence against Womxn, this story-telling session will look into cooking and eating together as one of the myriad ways in which art and activism mediate loss.
Paloma Ayala (MX/CH) hosts a gathering around a dinner table. We will eat tamales, a mexican corn bread whose recipe was passed down to the artist by her grandmother. To taste these tamales is to ingest a specific account of concerns felt for her context of origin, imprinted in a food that simultaneously is an embodiment of loss and of nourishment.
We –urban humans living in Switzerland– are invited to listen, to exercise tasting as a form of knowing and to reflect on our relationship to loss on different scales.
The narration is accompanied by images that are part of Paloma’s kitchen practices, inspired by artistic and activist archives.
Come hungry!
Trigger warnings: mention of death, genocide, colonialism and anthropofagia.
Accessibility: spoken ENG language, wheelchair user accessible, please approach the eeeeh! team in case of verbal description of visuals. By mail at eeeehlagrenette@gmail.com or by instagram: @eeeeh_eeeeh.
Paloma Ayala (b.1980, Matamoros, Mexico) is a visual artist interested in empowering the relationship between domestic living strategies and political contexts. Her work takes the form of publications, videos, installations, reading/cooking sessions, and workshops. Paloma´s projects nourish visions of connection, dreams of emancipation and emphasize practices of care. Her favorite spaces to work range from kitchen to river shore, from international crossing bridge to agricultural land, from community meeting to aquelarre. Paloma’s work is rooted in her home, the eastern MX/US border landscapes, simultaneously blooming in her current base in Zurich.
Résidence/laboratoire de collages du 13 au 28 février 2025
La résidence prend place pendant un mois pour entremêler les pratiques du collage artistique et militant. Pour celleux qui ne connaissent pas le collage dit militant consiste à écrire des messages /slogans (souvent une lettre par feuille) et de les coller sur les murs pour dénoncer un système oppressif et violent, un monde trop binaire, pas assez bienveillant. Un monde qui permet encore que des génocides soient perpétrés en toute impunité, que des minorités soient violentées, tuées ou massacrées.
Ce sera donc un mois pour créer plusieurs œuvres qui transmettent des messages qui font sens.
Pour se faire l’espace sera ouvert à participation trois fois durant le mois afin de permettre aux personnes d’entrer dans cet univers et de construire ensemble les œuvres qui seront visibles lors du finissage.
La première date sera en mixité choisie flintag le 13 février de 17h à 20h, la deuxième sera en mixité choisie flinta le 15 février de 15-18h et la dernière sera ouverte à touxtes le 23 février de 13h à 18h.
Le reste du mois les créations se feront en solo en s’appuyant sur des slogans, textes et poèmes récoltés (entre autres) sur @isaecollage.
Toutes les œuvres seront visibles le 28 février de 19h à 22h lors du finissage, l’artiste pluridisciplinaire Trân Tran y lira des textes.
Programme
Laboratoire de collages – Ateliers collectifs
Jeudi 13 février de 17-20h en mixité choisie flintag Samedi 15 février de 15-18h en mixité choisie flinta Dimanche 23 février de 13-18h tout le monde bienvenu.e.x
Les personnes qui viennent créer collectivement trouveront du matériel sur place et peuvent aussi amener du matériel (ciseaux, colle, magazines, livres etc…). Iels peuvent venir quand iels veulent pendant les heures d’ouverture et laisser libre court à leur créativité.
Il y aura de quoi boire et grignoter.
Finissage avec exposition et lecture
Vendredi 28 février de 19h à 22h Repas prix libre
Le finissage aura lieu le 28 février de 19h à 22h pour un unique jour d’exposition et de partage autour des créations qui auront été créées lors de ce mois de résidence.
Nous aurons la chance d’entendre l’artiste Trân Tran y lire des textes.
Biographie
Hey, moi c’est Lou, je crée sous le nom Isae. Je fais principalement du collage analogique. Le collage est un médium qui est dans ma vie depuis l’enfance, ma maman utilisant ce moyen de création depuis toujours dans mes souvenirs. J’ai donc pu observer cette technique pendant un certain temps avant de me lancer à mon tour.
J’ai depuis eu la chance de participer à plusieurs marchés de créateuricexs dont le super marché du QG art center, d’exposer au bar-galerie l’a-t-e-l-i-e-r et de participer à l’exposition collective de Garoue Garou sur les murs des rues de la Chaux-de-Fonds.
Sur le plan militant j’ai aussi été initiæ par ma maman qui m’a emmenæ à mes premières manifs, j’ai vite compris que c’était un moyen de militer qui faisait sens pour moi. Ensuite j’ai pu me rendre compte que j’avais besoin de plus de radicalité. J’ai donc rejoint des collectifs pour me retrouver avec des personnes qui partageaient cette même vision. J’ai pu participer à plusieurs actions dont du collage au long de ces années de lutte.
Je me réjouis fort de cette nouvelle expérience qui mêlera deux choses que j’aime particulièrement <3
Exposition, sortie de livre, ateliers, petit marché, méditation sonore et soirée sushis du 6 décembre 2024 au 25 janvier 2025
TWO MOONS, derniers dessins et céramiques récentes.
« Les dessins en noir et blanc ont été réalisés cette année, lors de plusieurs séjours à Osaka. Durant vingt ans, je n’avais jamais envie de dessiner quand je rentrais au Japon. Peut-être parce que j’étais satisfaite d’y être et de parler ma propre langue, ou parce que j’étais dans un environnement plus évident, ou je ne sais quoi d’autre. Je me demande si le dessin a pris le rôle de ma parole ici. Ces dernières années, pendant cette période d’aller-retours un peu particulière durant laquelle j’ai réellement vécu entre deux mondes, je me suis mise à dessiner et à me déplacer avec mes dessins.
J’ai été attentive aux nuits de pleines lunes, pendant lesquelles j’ai dessiné, ici et là-bas. L’impression d’avoir deux lunes qui m’accompagnaient. J’ai développé au fil des jours et nuits ce travail d’accumulation, mémoire reconstruite par des fragments de moments et d’images passés et perdus. C’est une documentation mentale du quotidien. Il y a beaucoup de dessins en double, en diptyque, qui dialoguent et se font en écho.
La série de céramiques intitulée Language et Anatomie questionne notre être humain à côté de l’être animal, la relation entre corps et esprit, la transmission verbale et non-verbale. C’est une anatomie du corps, mais aussi du langage, figée par la cuisson.
L’espace eeeeh ! Est entièrement vitré, c’est un peu un aquarium géant en plein centre ville de Nyon. A chaque fois que je me rends dans cette ville, je pense beaucoup à l’eau, l’eau du lac. A cette occasion, j’aimerais que l’ensemble des œuvres crée quelque chose de fluide, un état oscillant entre solide et liquide. »
Ouverture les mercredis de 16h à 19h et les samedis de 10h à 14h ou sur rdv. Fermé du 22.12.24 au 07.01.25.
Vendredi 6 décembre dès 18h30
Vernissage de l’exposition « TWO MOONS » et sortie du livre «micronarratives» aux éditions Ripopée.
Vernissage de l’exposition TWO MOONS de Keiko Machida et sortie du livre « micronarratives » paru aux éditions Ripopée. L’occasion de découvrir les derniers dessins en noir blanc de Keiko Machida ainsi que ses nouvelles céramiques.
Samedi 14 etdimanche 15 décembre de 10h à 16h
KERAMIROKO SHOP avec Keramiroko
Atelier de crochet en continu. Biscuits et chaï à gogo.
Vente spéciale d’avant Noël avec des pots en céramique remplis de plantes, de la broderie et du tricot réalisés par Keiko Machida et Hiroko Pennec, plus connues sous le nom de Keramiroko.
Samedi 14 décembre de 17h à 18h30
Sur inscription à eeeeh@eeeeh.ch
Maximum 10 personnes
« Au-delà du son » Méditation sonore de pleine lune avec la musicienne Yukari
Ayant exploré pendant plus de 15 ans la scène musicale de New York, Yukari utilisera sa maîtrise de la flûte traversière pour apporter relaxation et bien-être aux participant-e-s (60min).
Yukari est une flûtiste de jazz et une compositrice professionnelle basée à New York. En 2010, suite à une maladie, elle a découvert un « au-delà du son » curatif et a commencé à développer une technique musicale propre de relaxation et de soin favorisant le bien-être. Sa virtuosité et sa sensibilité l’ont amenée à jouer dans de nombreux festivals et institutions wellness de renommée internationale. (Yoga festival à Yokohama, Laughing Lotus Yoga Center à New York, Under the Light à Tokyo etc.) Elle est une sonothérapeute agréé par ASCA.
Samedi 11 janvier 2025 de 14h à 16h
Sur inscription à eeeeh@eeeeh.ch
Maximum 10 personnes
Atelier de modelage de la nouvelle année avec Keiko Machida
À travers la terre crue, la matière molle et élastique, nous allons fabriquer des formes libres individuellement mais aussi collectivement. Keiko Machida s’intéresse au potentiel de ce médium comme un outil de dialogue, de transmission verbale et non-verbale.
Cet atelier de modelage est sans aucun objectif, ni technique requise.
Samedi 18 janvier de 17h à 18h
Performance en LSF « Poésie SON Corps » avec la Compagnie Bla-Bla.
Durée: 15 min.
Poésie SON Corps présente une performance chorégraphiée par Virginie Jordan, s’inspirant des Poèmes-Partitions de Bernard Heidsieck, poète sonore et interprétée en langue des signes par Élima Héritier.
Virginie Jordan est une artiste pluridisciplinaire du Valais, diplômée en graphisme et en arts visuels. Après avoir exploré la scène humoristique, elle se tourne vers les arts sonores et visuels, obtenant un Master en arts en 2020. Elle travaille ensuite comme assistante à l’EDHÉA et collabore avec divers.es artistes pour des performances et créations sonores. Sa pratique artistique se concentre sur l’écriture, appliquée notamment dans des créations théâtrales et sonores.
Samedi 25 janvier 2025 dès 18h30 Sushis et surprises à prix libre
Finissage de l’exposition « TWO MOONS » et SUSHI PARTY AQUATIQUE avec le fameux moumourmet qui réalisera de merveilleux sushis et quelques surprises à déguster à prix libre.
Biographie
Née à Osaka en 1976, Keiko Machida est artiste, diplômée de la HEAD – Genève au pôle peinture/dessin. Après avoir obtenu un Bachelor Cross-culturel studies à l’Université de Kobé, puis travaillé dans un musée d’ethnologie à Osaka en tant qu’assistante de la production de films documentaires, elle s’est installée en France pour le pain et le dessin. Sa pratique artistique est fondamentalement basée sur le dessin, qui lui permet de traverser de multiples médiums.
En 2011, elle a été lauréate du prix de dessin au Institut National Genevois. Son travail a été présenté à l’occasion d’expositions personnelles et collectives en France, en Suisse et au Japon. Elle participe régulièrement à des résidences telles que Sundaymorning@ekwc à Oisterwijk, Shigaraki Ceramic Cultural Park, Goodlife Productions plate-forme für karamik à Zürich et CERCCO à Genève. Ses œuvres font partie des collections publiques du FCAC Genève, du FMAC Genève et du Fonds d’art visuel de la ville de Lancy.
Elle s’intéresse aussi à des formes d’édition, qui offrent à ses dessins d’autres perspectives. Depuis 2013, elle collabore avec les éditions Ripopée et art&fiction, et a publié trois livres de dessins Butter Fly, été hiver (Ripopée) et Odeur de (art&fiction).
Elle vit et travaille actuellement entre Evires et Osaka.
Exposition et sortie de résidence du 23 au 30 novembre avec un vernissage, performances, rencontre et discussions.
L’exposition “A nos corps en feu” naît d’un désir du collectif d’invoquer des corps en résistance issus du continent asiatique et de ses diasporas. Ces mêmes corps, souvent invisibilisés dans lesquels crépitent des braises brûlantes, qui parfois prennent feu. Un feu, qui peut aller jusqu’à consumer la chair, mais qui n’efface pas la rage et les espoirs révolutionnaires.
Le 23 novembre, FAAB G vous invite à sa sortie de résidence et au vernissage de l’exposition regroupant des travaux individuels ainsi que des recherches collectives. La soirée sera ponctuée de performances d’artistes invité.e.x.s et d’un repas prix libre.
Vernissage de l’exposition « A nos corps en feu » et performances Repas prix libre
Du 25 au 29 novembre visites sur RDV
FAAB G vous invite à sa sortie de résidence et au vernissage de l’exposition « A nos corps en feu » qui regroupe les travaux individuels ainsi que des recherches collectives. La soirée sera ponctuée de performances et accompagnée d’un repas prix libre.
“A nos corps en feu” naît d’un désir du collectif d’invoquer des corps en résistance issus du continent asiatique et de ses diasporas. Ces mêmes corps, souvent invisibilisés dans lesquels crépitent des braises brûlantes, qui parfois prennent feu. Un feu, qui peut aller jusqu’à consumer la chair, mais qui n’efface pas la rage et les espoirs révolutionnaires.
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Dimanche 24 novembre de 16h à 19h
Rencontre et discussions pour personnes asiatiques et asio-descendant.x.es
Sur inscription par l’instagram de « FAAB G »: @f.a.a.b_g mais venue spontanée bienvenue Une collation sera offerte durant la rencontre
Nous proposons un moment de discussion libre, destiné aux personnes de descendance asiatique, ouvert à quiconque se définissant comme tel. Nous envisageons cet après-midi comme un espace dédié à la mise en commun de vécus, au partage d’expériences et de ressources, en tant qu’outils d’émancipations, de soin collectif et de lutte contre les violences et oppressions systémiques. Lors de cette rencontre, nous pourrons aborder entre autres des questions d’identité, de racisme, de communauté et de territoires. Notre souhait est que chaque personne concernée puisse se sentir libre de venir, sans aucun prérequis. Vous pouvez également nous contacter à l’avance (via notre compte instagram @f.a.a.b_g) en cas de questions.
FAAB G est l’acronyme de «Féministes Antiracistes Asiatiques Basé.e.x.s à Genève». Le collectif est constitué de personnes asiodescendant.e.x.s et propose des projets pluridisciplinaires. À travers des événements et rencontres, FAAB G a la volonté de créer des réseaux de connaissances, d’empuissancement et des espaces de réflexion dans une optique décoloniale et intersectionnelle.
Exposition, atelier, table ronde et concerts du 4 au 27 octobre 2024
Samedi 5 octobre Vernissage de l’exposition “Plongée en archives féministes (1975-1986) – De la revue L’Insoumise à CLIT 007: une décennie de féminisme romand” 16h- 18h : Table ronde
Mets tes palmes est une revue féministe*, queer et intersectionnelle francophone suisse, établie à Vevey. Chacun de nos numéros s’articule autour d’un thème polysémique que les rédacteuricexs s’approprient à leur guise. Cet automne, Mets tes palmes sort de la surface plane de ses propres pages pour présenter, dans l’espace de la Galerie Eeeeh!, le travail de ses prédéces-soeurs. Il s’agit d’offrir aux visiteur·rice·x·s une plongée en archive féministe afin de montrer n’avoir en fait rien inventé. Par les Archives contestataires (Genève), Mets tes palmes exhume des profondeurs des luttes passées les revues L’Insoumise (1975-1978) et Clit 007 / ILIS (1981-1986). Souvent proches de nos valeurs et nos questionnements militants contemporains, ces revues féministes et lesbiennes établissent une continuité entre les explorations et les cartographies des eaux sombres du patriarcat en Suisse romande, du passé au présent.
En plus de cette exposition ouverte pendant trois weekends du mois d’octobre et de la table ronde qui mettra en valeur ces objets d’archive, précieux trésors d’une contre-histoire féministe encore à écrire, l’espace sera également utilisé pour habiter le présent différemment, notamment par le vernissage du septième numéro de Mets tes palmes sur le thème des frontières et des limites, un atelier d’écriture autour du travail de l’écrivaine Gloria Anzaldùa, et un finissage festif !
Programme
Samedi 5 octobre 16h à 18h: Table ronde 18h à 20h: Apéritif dinatoire
Vernissage de l’exposition “Plongée en archives féministes (1975-1986) – De la revue L’Insoumise à CLIT 007: une décennie de féminisme romand”
Ouverture de l’exposition le 6, 11, 12, 13, 19, 20 octobre de 13h à 18h
Toutexs à l’eau et aux archives! Venez nombreux·se·x au vernissage de l’exposition « Plongée en archives féministes (1975-1986) – De la revue L’Insoumise à CLIT 007 : une décennie de féminisme romand ».
De 16h à 18h: Table ronde autour de la transmission des mémoires féministes* avec d’anciennes militantes du MLF Genève et du collectif lesbien Vanille-Fraise et Federica Martini, co-autrice du livre Feminist exposure sur la curation féministe.
Médié par Julie/Julot Wuhrmann et Val Bovey de Mets tes palmes
Intervenantexs:
Federica Martini, HEAD Genève
Rosangela Gramoni, MLF Genève
Rina Nissim, MLF Genève et Vanille-Fraise
Marie-Martine Chautems, MLF Genève et Vanille-Fraise
Vendredi 11 octobre 18h30: Ouverture des portes + discours 19h: Lectures et repas prix libre vegan 20h: Karaoqueer animé par Al et Sandra
Mets tes palmes atteint l’âge de raison et vernit son septième numéro ! Nous nous réjouissons de te retrouver pour fêter cette revue autour des frontières (à abolir) et des limites (à construire).
Samedi 12 octobre 14h- 17h: Atelier d’écriture En mixité choisie 20h: Concert de Baran Özer Ouvert à touxtes
Atelier d’écriture autour de Gloria Anzaldùa : fabriquer sa poésie à soi. proposé par Val Bovey et Amina Jendly du collectif Mets Tes Palmes. En mixité choisie sans hommes cisgenres hétéros blancs.
Concert de Baran Özer en soutien à la Palestine. Ouvert à touxtes.
Mets tes palmes te convie à un atelier d’écriture avec pour inspiration la poétesse, écrivaine et militante chicana lesbienne Gloria Anzaldùa. Nous lirons ensemble une sélection de ses poèmes puis tu seras invité·e·x à écrire les tiens. Inscriptions conseillées via DM @mets.tes.palmes mais les retardatairexs ou passantexs sont toujours bienvenuexs !
L’atelier sera suivi d’un concert (en soutien à la Palestine) de musique traditionnelle kurde le soir même par Baran Özer.
Nous t’invitons à soutenir un concert de soutien pour les Palestinien·ne·x·s qui subissent un génocide. Les bénéfices (prix libre) iront à une ONG de soutien pour la Palestine. À l’heure où le 7 octobre 2024 marque une année depuis le début du génodice, et face au silence de la Suisse qui se désolidarise de la seule ONG palestinienne en lui refusant des fonds en plein massacre, il est nécessaire de rester plus solidaires que jamais.
« Il ne suffit pas
de décider de s’ouvrir. Tu dois plonger les doigts dans ton nombril, des deux mains te fendre et t’ouvrir répandre les lézards et les crapauds cornus les orchidées et les tournesols, retourner le dédale. Le secouer. […] «
Vendredi 25 octobre 18h30: Ouverture des portes 20h: Lectures 20h30: Dj set de Kween K
Finissage de l’exposition “Plongée en archives féministes”
Viens danser parmi les archives pour clôturer notre résidence ! Nous t’invitons au finissage de l’exposition « Plongée en archives féministes (1975-1986) – De la revue L’Insoumise à CLIT 007 : une décennie de féminisme romand ». Ce sera l’occasion de profiter une dernière fois de ce lieu toutexs ensemble et de fêter la fin de cette belle aventure avec un DJ set de Kween K !
Kween K – dj set le 25 octobre pour le finissage de l’expositionBaran Özer – Concert du 12 octobre à 20h
Biographies
Mets tes palmes est une revue féministe*, queer et intersectionnelle francophone suisse, établie à Vevey. Chaque numéro s’articule autour d’un thème polysémique, que les rédacteuricexs interprètent à leur guise ; nous avons déjà publié six numéros autour de thèmes comme la mort, la chaleur ou encore le jeu. Notre ligne graphique présente un intérêt tout particulier pour des photographies abstraites ou texturées, ainsi que des polices d’écriture variées qui reflètent la diversité des voix qui ont leur place dans la revue. Nous désirons rendre la matérialité de paroles, de vécus et d’existences hors de la norme, marquées par la résistance face aux diverses oppressions. La revue, qui sort de manière irrégulière afin de nous prémunir des dangers de burn-out lié au travail militant gratuit, se destine à être un objet critique, artistique et poétique. De rubriques plus journalistiques comme des grands dossiers d’interview à des chroniques plus personnelles, en passant par une rubrique astrologique ou des textes de fiction, chaque membre·x du collectif est invité·e·x à prendre part à cette création conçue comme collective et non-hiérarchique. Autour de chaque numéro ont lieu des vernissages festifs et émotifs!
Membre du collectif « Mets tes palmes »Revues et affiches de « Mets tes palmes »
C’est septembre et la chimère à quatre têtes du Bureau des Questions Importantes est toute heureuse de vous proposer de magnifiques nouveaux rendez-vous pour sa 7ème édition! Avec elle, les artistes et autres invité·x·e·s proposent de partager et d’échanger avec le public leurs questions importantes, leurs envies, leurs engagements, leurs émotions et projets multiples à propos de sujets qui nous (pré)occupent en ce moment. Dans une atmosphère parfois festive, d’autre fois intimiste, de temps en temps exigeante, et qu’on essaie un maximum accueillante et respectueuse.
On ne vous cache pas, que comme beaucoup de monde, la chimère a aussi besoin de se rassembler pour se sentir moins seul·x·e·s et perdu·x·e·s face aux urgences. Et surtout, elle a besoin de temps, de soin et de douceur, pour renouer, pour réfléchir et faire collectivement, pour trouver des alternatives et aussi pour s’amuser et faire la fête, se reposer, découvrir et écouter ce que nos corps ont à dire…
Avec une complète confiance aux artistes invité·x·e·s, on pourra y découvrir des projets aboutis, en cours de construction, des propositions nouvelles ou qui ont déjà voyagé. Pour le BDQI, la merveilleuse team construction QTpie nous prépare une scénographie adaptée tant aux performances, aux ateliers qu’aux moments de répit. Des petits coins confortables sont prévus pour s’isoler et chacun·x·e est libre de venir occuper l’espace, que ce soit pour bouquiner les ouvrages de la bibliothèque, se désaltérer ou même faire une sieste. Une belle terrasse est installée pour prendre le soleil.
Coïncidence ou peut-être parce qu’on est très nombreux·x·euses à en avoir besoin : le programme foisonnant de cette année déborde de tout ça. L’envie de créer des espaces de soins collectifs et de partages reste bien là, en résistance à un monde qui continue de brûler. On espère que ces deux semaines aideront à raviver les braises de nos cœurs et que nous repartirons avec un feu de joie, de rage et d’espoir. Bienvenu·x·e·s!
Chantal Mariam Neuhaus, Juli Sando, Amélie Daverio et Chloé Démétriadès
Ces deux semaines de rassemblement se veulent aussi accueillantes et bienveillantes que possible. Nous tenons à rendre l’espace du BDQI le plus respectueux que possible pour chacun•x•e.
Fontes :
PCB par Maxence Duterne @maxence.duterne
Whois Mono par Raphaël Bastide, forkée par Eugénie Bidaut @eugbidaut
ZNVT17 par Zin Nagao @zinnagao
Avec le soutien de:
Ville de Nyon, Région de Nyon, Canton de Vaud, la Loterie Romande, Fondation Ernst et Olga Gubler-Hablützel, Fondations privées et l’espace eeeeh! (soutenu par Pro Helvetia, Canton de Vaud, Loterie Romande, la mobilière). Un immense merci au Domaine et marché les Biolettes.
Soutenir le BDQI:
Si vous souhaitez soutenir le Bureau Des Questions Importantes financièrement, vous pouvez faire un don à:
Association Le Tandem
Rue Saint-Roch 1
1004 Lausanne
CH28 0839 0037 2097 1000 1
>>> Avec la mention DON pour soutenir le BDQI
Tous les dons, petits ou grands, sont les bienvenus. Un immense merci pour ça! ❤️
Programa completo en español al final de la página – Programme complet en espagnol en bas de page
Du 8 juin au 22 juin 2024 Laboratorio de Artes Gráficas del Desierto de Atacama – LAGDA
Carla Sobrino et Hernán Lira
Avec le soutien de Fondart, Ministerio de las Artes, las Culturas y el Patrimonio de Chile, Circulación Internacional de Contenidos, Convocatoria 2024
LAGDA est un projet de discussion, d’expérimentation, de création et de circulation collective qui cherche à voyager visuellement à travers les époques et les modes de vie dans le désert d’Atacama au Chili. Pour ce faire, LAGDA a généré divers espaces pour l’approfondissement et la territorialisation des contenus graphiques de ce lieu spécifique, en ignorant et en évitant les systèmes centralisateurs et coloniaux de création et de distribution de l’art.
Pour LAGDA, il est important de consolider les processus qui peuvent (ou non) aboutir à des images nées de l’instinct et de la ferveur collective. Ces images n’ont pas un potentiel technique comparable, si elles ne cherchent pas à simplifier de grandes pensées et à avoir, par elles-mêmes, une place publique irréfutable.
LAGDA s’articule autour de trois axes politiques et thématiques : Territorialité, Anticolonialisme et Collectivité, qui se croisent à travers des dynamiques qui prennent les sciences, les arts visuels et graphiques, la cosmovision andine et le patrimoine populaire comme principal apport créatif.
Nous entendons donc que LAGDA est un espace non académique, qui n’a pas l’intention d’alimenter l’appétit des musées et des galeries avec ses œuvres, mais de les offrir à la rue, à nos voisin·x·e·s, à nos ami·x·e·s et à nos familles.
PROGRAMME
Samedi 8 juin – 18h – « Méthodologies urgentes pour de nouvelles images : l’expérience LAGDA ». Présentation du collectif LAGDA. 20h – Repas LAGDA x eeeeh ! « Banquet: aliments lointains » espace eeeeh!
Présentation de LAGDA et repas: Contexte territorial/colonial, méthodologie de LAGDA, processus graphiques et résultats.
LAGDA est une équipe qui a entrepris de revisiter les méthodologies de travail pour la création d’images dans le désert d’Atacama. Pour ce faire, elle a formulé des processus qui mettent l’accent sur la possibilité critique d’une pratique artistique en dehors de la capitale et des centres d’art coloniaux. Par ce biais, nous vous présentons à l’espace eeeeh ! nos expériences, en faisant de l’art et de la politique loin des musées et des galeries, et nous vous proposons de partager ensuite un dîner avec des plats que nous apportons de chez nous. Vous pouvez également apporter vos propres préparations et histoires, afin que nous puissions parler et manger ensemble.
Dimanche 9 juin – « PROCEDENCIAS », cartes interactives. Pensée commune, création et espace public. 12h à 19h – espace eeeeh!
PROCEDENCIAS est l’atelier qui donne son nom à la résidence de LAGDA à l’espace eeeeh !
Il s’agit d’un grand exercice collectif où sont partagées les méthodologies de travail de pensée, de création et de circulation présentées par notre projet.
Nous élaborerons des graphiques à partir de zéro, de questions agglutinantes, qui naîtront de l’accord entre les participant·x·e·s. Iels seront guidé·x·e·s dans leur synthèse et leur matérialisation par Carla Sobrino et Hernán Lira, du collectif LAGDA. Ils seront ensuite diffusés dans l’espace public, des graphiques qui auront un caractère interactif qui conditionne leur traitement et leur suivi.
Dimanche 16 juin – « PAO PAO » : Radio éphémère & Table graphique” 14h à 17h – Plage de Nyon
Radio PAO PAO vous emmène à la plage pour son installation publique qui invite à jouer entre le mot et l’image. À travers une dynamique radiophonique, nous parlons de la possibilité de créer une communauté critique dans nos contextes.
Repartija Gráfica est un centre d’opérations éphémère qui accompagne Radio PAO PAO, traduisant en langage graphique le discours, les idées et les réflexions des personnes interviewées à la radio. Il s’agit également d’une station de diffusion pour les graphiques produits dans les premiers temps de la résidence LAGDA à l’espace eeeeh !
Dimanche 16 juin – Rencontre autour des pratiques militantes de l’impression 17h30 – espace eeeeh!
On profite de l’immense chance d’avoir le collectif LAGDA à l’espace eeeeh! pour proposer une rencontre pour des personnes qui ont des pratiques visuelles, de sérigraphie ou d’impression avec une dimension politique, en collectif ou pas, dans l’idée de tisser des liens et d’échanger autour des différentes thématiques. Bienvenu·x·e·s à toute personne qui s’y intéresse!
Jeudi 20 juin – 20h30 – Le cinématographe x eeeeh! “En el nombre del litio” Visionnage et conversation sur les implications de l’extraction du lithium dans le Salar d’Atacama.
Le cinématographe: Casino de Montbenon, Allée Ernest-Ansermet 3, 1003 Lausanne
EN EL NOMBRE DEL LITIO est une projection et une conversation sur les implications de l’exploitation du lithium dans le Salar d’Atacama.
Les grands pipelines, tels des lignes abstraites, continuent de serpenter entre les salines, les montagnes, les vallées et les océans, transportant les eaux du désert, franchissant des distances inexplicables jusqu’aux batteries de la durabilité européenne.
Aujourd’hui, c’est nous qui faisons ce voyage.
Conscient·x·e·s que le lithium n’a jamais existé auparavant, conscient·x·e·s que, tant que les guerres, les génocides et le pouvoir seront les mécanismes coloniaux, la dépossession et le déplacement frapperont à notre porte tous les jours.
Le désert d’Atacama a supporté les caprices européens pendant cinq siècles.
Vendredi 21 juin – Portes dès 17h, concerts à 19h30 – espace eeeeh!
LAGDA x DADALU x Oso el roto x indenadfin
« Concert graphique », impressions en direct, concerts et repas. Avec DADALU, Oso el roto et indenadfin.
Pour la dernière soirée à l’espace eeeeh! avant l’été, le hasard a bien fait les choses et nous a réunit le collectif LAGDA avec la tournée européenne de DADALU, Oso el roto et indenadfin. Au programme, concerts, impressions en direct, repas et karaoké.
CONCIERTO GRÁFICO est un exemple de graphisme instantané qui se nourrit de la sonorité et du discours de la musique qui nous entoure. Nous pourrons dessiner, tracer des graphiques et imprimer jusqu’à ce que les bougies ne brûlent plus.
PROGRAMME DES CONCERTS:
DADALU
Reine de l’underground Chilien. Chanteuse de hip hop qui a collaboré avec pleins de gens
allant de la scène pop sucrée au rock expérimental, et donc du rap mélangé de toutes ses influences .
Dadalu fait partie de nombreux groupes comme colectivo etereo , chica king kong , world music et a sorti un album vinyl sur le label kakakids records GE. Mais aussi, elle a fait la musique et la voix d’un personnage d’une série pour enfants, Juguetes desordenados.
Chante ses démons intérieurs en espagnol, avec une guitare désaccordée, mélangée avec des scratch de youtube pour faire du rap. Du chant, un sampler et une guitare électrique. Il a fait ses premiers pas au côtés de la scène underground française et a fait partie de nombreux groupes steak from delta, dudu geva, 1400 points de sutures, takanakuy , total crane. Oso el roto a tourné dans toute l’Europe et en Amérique latine.
Punk pop chaotique remplis de noise et d’improvisation, mais toujours dans des structures de chansons. Sa formation change au gré du vent, seul ou en groupe, c’est toujours une surprise. Membre organisateur et fondateur du label gemelo parasito, fer de lance de la nouvelle scène chilienne de lo fi pop experimental.
Nous terminerons la soirée en beauté avec SENTIMIENTO: Karaoké anticolonial, proposé par LAGDA.
Samedi 22 juin – Atelier: « La dissidence : des graphiques contre-hégémoniques ». Préparation Pride avec le collectif LADGA en collaboration avec VOGAY
A VOGAY: Rue Pépinet 1, 1003 Lausanne
Accueil à partir de 10h30 et dès 11h brunch et atelier art graphique.
C’est bientôt la Pride !
Venez réveiller l’artiste·x qui existe en vous et rejoignez-nous pour un brunch – atelier ludique et créatif pour préparer notre Pride ! Le collectif LAGDA – Laboratorio de Artes Gráficas del Desierto de Atacama nous partage un espace de réflexion, de création, d’éducation et de circulation autour des contenus visuels et politiques du désert d’Atacama, un territoire dévasté par le colonialisme, l’extractivisme et le patriarcat. Il est composé de Carla Sobrino et Hernán Lira, artiste·x·s du Chili.
Amenez votre créativité et votre imagination ! Si vous avez du matériel qui pourrait être utile, n’hésitez pas à apporter : des feutres, des marqueurs, de la peinture, des pinceaux, de la colle, du tissu ou des drapeaux et t-shirt à customiser et bien sûr des super slogans ! Et des pailletteeeees !
On vous attend nombreux·se·x·s pour ce moment de partage créatif, militant et intergénérationnel!
Accueil à partir de 10h30 et dès 11h brunch et l’atelier art graphique.
LAGDA est un projet situé à San Pedro de Atacama qui existe depuis 4 ans.
Au cours de cette période, il a réuni plus de 60 artistes de tout le Chili dans le but d’articuler un travail collectif dans le désert.
Il a travaillé en collaboration avec divers espaces et collectifs artistiques du pays, mettant en lumière les processus de DEVUELVAN LA MAR en 2021, une action artistique autour de l’extractivisme dans le maritorium du Pacifique Sud, DESIERTO HERIDO/SCORCHED EARTH en 2023, un ensemble d’œuvres et une méthodologie exposés avec le collectif anglais Traces of Nitrate en Angleterre et PROPUESTA DE EDUCACIÓN ARTÍSTICA PARA EL NORTE DE CHILE en 2021, pour la Commission des Systèmes de Connaissance de la Convention Constitutionnelle du Chili.
Année après année, LAGDA propose un cycle de formation pour les artistes émergent·x·e·s vivant dans le désert d’Atacama, où, grâce à un processus théorique-pratique, les participant·x·e·s peuvent relier leur pratique aux codes territoriaux visuels et à l’histoire politique du désert.
Cette année, LAGDA revient en Europe pour présenter sa méthodologie et mettre en pratique les dynamiques communautaires qui peuvent générer des ponts visuels entre les deux contextes et répondre aux urgences graphiques qui peuvent survenir dans les différentes actions.
PROCEDENCIAS – Programa completo en español
Del 8 de junio al 22 de junio de 2024 Laboratorio de Artes Gráficas del Desierto de Atacama – LAGDA
Carla Sobrino et Hernán Lira
Con el apoyo de Fondart, Ministerio de las Artes, las Culturas y el Patrimonio de Chile, Circulación Internacional de Contenidos, Convocatoria 2024
Laboratorio de Artes Gráficas del Desierto de Atacama – LAGDA
LAGDA es un proyecto de discusión, experimentación, creación y circulación colectiva, que busca recorrer visualmente tiempos y modos de vivir en Desierto de Atacama. Para eso LAGDA ha generado diversos espacios para la profundización y territorialización de los contenidos gráficos de este lugar específico; desconociendo y evadiendo sistemas centralistas y coloniales de creación y distribución del arte.
Para LAGDA es relevante consolidar procesos que pueden dar como resultado (o no) imágenes nacidas desde el instinto y el fervor colectivo. Dichas imágenes no tienen un potencial técnico comparable, si no buscan simplificar grandes pensamientos y que tengan, por sí solas, un lugar público irrefutable.
LAGDA se estructura bajo 3 ejes políticos y temáticos: Territorialidad, Anticolonialismo y Colectividad; los que se cruzan a través de dinámicas que toman de las ciencias, de las artes visuales y gráficas, de la cosmovisión andina y del acervo popular, su principal insumo creativo.
Entendemos, entonces, que LAGDA es un espacio no académico, que no pretende alimentar las fauces de museos y galerías con sus obras, sino ofrendarlas a la calle, a nuestros vecinos, amigos y familias.
PROGRAMA
Sábado 8 de Junio – “Metodologías urgentes para las nuevas imágenes: La experiencia LAGDA ». Ponencia LAGDA. Cena LAGDA + Espacio eeeeh!, “Convite: Alimentos lejanos” 18h a 20h – Espacio eeeeh!
Presentación de LAGDA y comidas:
Contexto territorial/colonial, Metodología LAGDA, Procesos y resultados gráficos.
LAGDA es un equipo de trabajo que ha planteado revisitar las metodologías de trabajo de creación de imágenes en el Desierto de Atacama. Para eso ha formulado procesos que fijan la mirada en la posibilidad crítica de la práctica artística fuera de los centros capitales y coloniales del arte. De esta forma, les presentamos en Espacio eeeeh! nuestra experiencia, haciendo arte y política lejos de los museos y las galerías; para luego compartir una cena con alimentos que traemos de nuestro hogar. Puedes traer también tus propias preparaciones con historia, para que conversemos y comamos juntos.
Domingo 9 de mayo – « PROCEDENCIAS », mapas interactivos. Pensamiento común, creación y espacio público. 12h a 19h – espacio eeeeh!
PROCEDENCIAS es el workshop que le da nombre a la residencia LAGDA en el Espacio eeeeh!
Es un gran ejercicio colectivo donde son compartidas las metodologías de trabajo de pensamiento, creación y circulación que presenta nuestro proyecto.
Elaboraremos gráficas desde cero, a partir de preguntas aglutinantes, que nacerán del acuerdo entre los participantes y guiadas en sus síntesis y materialización por Carla Sobrino y Hernán Lira, del colectivo LAGDA. Para luego ser liberadas en el espacio público, gráficas que tendrán un carácter interactivo que condiciona su tratamiento y seguimiento.
Domingo 16 de junio – “PAO PAO: Radio efimera e Repartija gráfica”. Mesón de regalos hechos imagen 14h a 17h – Playa de Nyon
Radio PAO PAO es una instalación pública que invita al juego entre la palabra y la imagen. A través de una dinámica radial hablar sobre la posibilidad de hacer comunidad crítica en nuestros contextos.
Repartija Gráfica, es un centro de operaciones efímero que acompaña a la Radio PAO PAO, traduciendo al lenguaje gráfico los discursos, ideas y reflexiones de los entrevistados en la radio. Además será una estación para entregar parte de las gráficas elaboradas en las primeras instancias de residencia LAGDA en el Espacio eeeeh!
Domingo 16 de junio – Reunión para debatir las prácticas de impresión de lxs militantxs 17h30 – espacio eeeeh!
Tenemos la gran suerte de contar con el colectivo LAGDA en el espacio eeeeh!, así que organizamos un encuentro para personas involucradas en prácticas visuales, serigráficas o de impresión con una dimensión política, formen parte de un colectivo o no, con el objetivo de establecer vínculos e intercambiar ideas sobre diversos temas. Todos los interesados son bienvenidos.
Jueves 20 de junio – 20h30 – Le cinématographe x eeeeh! “En el nombre del litio” Visionado y conversación sobre las implicancias de la extracción del litio en el Salar de Atacama, Europa y la escalada sionista.
« Le cinématographe »: Casino de Montbenon, Allée Ernest-Ansermet 3, 1003 Lausanne
EN EL NOMBRE DEL LITIO es un visionado y una conversación sobre las implicancias de la extracción del litio en el Salar de Atacama, Europa y la escalada sionista.
Grandes tuberías, como líneas abstractas, siguen serpenteando entre salares, montañas, valles y océanos, llevándose las aguas del desierto, atravesando distancias inexplicables hasta las baterías de la sustentabilidad europea.
Hoy somos nosotros quienes concretan ese viaje
Conscientes de que el litio nunca antes existió, conscientes de que, en la medida que las guerras, los genocidios y el poder sean los mecanismos coloniales, el despojo y el desplazamiento tocarán nuestra puerta a diario.
El Desierto de Atacama lleva 5 siglos sosteniendo los caprichos europeos
Viernes 21 de junio – Puertas a partir de las 17h, conciertos a las 19h30 – espacio eeeeh!
LAGDA x DADALU x Oso el roto x indenadfin
“Concierto gráfico”. Impresiones en vivo, conciertos y comidas.
Para la última velada en el espace eeeeh! antes del verano, la casualidad ha querido que reunamos al colectivo LAGDA con la gira europea de DADALU, Oso el roto e indenadfin. El programa incluye conciertos, impresiones en directo, comida y karaoke.
CONCIERTO GRÁFICO es un ejemplo de diseño gráfico instantáneo que se nutre del sonido y el discurso de la música que nos rodea. Podremos dibujar, graficar e imprimir hasta que las velas dejen de arder.
PROGRAMA DE CONCIERTOS:
DADALU
Reina del underground chileno. Una cantante de hip hop que ha colaborado con un montón de gente
desde la escena del pop dulce hasta el rock experimental, pasando por el rap mezclado con todas sus influencias.
Dadalu es miembro de varios grupos como colectivo etereo , chica king kong , world music y ha publicado un disco de vinilo en el sello kakakids records GE. También ha puesto música y voz a un personaje de una serie infantil, Juguetes desordenados.
Canta sus demonios interiores en español, con una guitarra desafinada, mezclada con scratches de YouTube para hacer un rap. Voz, sampler y guitarra eléctrica. Dio sus primeros pasos en la escena underground francesa y ha formado parte de varios grupos como steak from delta, dudu geva, 1400 points de sutures, takanakuy y total crane. Oso el roto ha realizado giras por toda Europa y América Latina.
Pop punk caótico lleno de ruido e improvisación, pero siempre dentro de estructuras de canción. Su formación cambia con el viento, solo o en grupo, y siempre es una sorpresa. Miembro organizador y fundador del sello gemelo parasito, punta de lanza de la nueva escena lo fi pop experimental chilena.
Terminaremos la velada por todo lo alto con SENTIMIENTO: karaoke anticolonial, presentado por LAGDA.
Sábado 22 de junio – Workshop: “Disenso: Gráficas contra hegemónicas”
Preparación del PRIDE con el colectivo LADGA en colaboración con Espace eeeeh!
A « VOGAY »: Rue Pépinet 1, 1003 Lausanne
Bienvenida a partir de las 10.30 h y a partir de las 11 h brunch y taller de artes gráficas.
¡Pronto llegará el PRIDE!
Ven a despertar al artista que llevas dentro y únete a nosotros en un brunch – ¡un taller divertido y creativo para preparar nuestro PRIDE!
El colectivo LAGDA – Laboratorio de Artes Gráficas del Desierto de Atacama – comparte con nosotrxs un espacio de reflexión, creación, educación y circulación en torno a los contenidos visuales y políticos del desierto de Atacama, un territorio devastado por el colonialismo, el extractivismo y el patriarcado. El equipo está formado por Carla Sobrino y Hernán Lira, ambos artistas chilenos.
¡Trae tu creatividad e imaginación! Si tienes algún material que pueda ser útil, no dudes en traer: rotuladores, marcadores, pintura, pinceles, pegamento, telas o banderas y camisetas para personalizar y, por supuesto, ¡algunos lemas geniales! ¡Y purpurina!
Esperamos ver a muchos de vosotros en este acto creativo, militante e intergeneracional.
Bienvenida a partir de las 10.30h y a partir de las 11h brunch y taller de arte gráfico.
LAGDA es un proyecto situado en San Pedro de Atacama con 4 años de historia.
A lo largo de este tiempo ha convocado a más de 60 artistas que provienen de todo Chile con el afán de articular un trabajo colectivo en el desierto.
Ha trabajado en colaboración con diversos espacios y colectivos de arte del país, destacando los procesos de DEVUELVAN LA MAR, 2021, acción de arte en torno al extractivismo en el maritorio del pacífico sur, DESIERTO HERIDO/SCORCHED EARTH, 2023, cuerpo de obra y metodológico expuesto junto al colectivo inglés Traces of Nitrate en Inglaterra y PROPUESTA DE EDUCACIÓN ARTÍSTICA PARA EL NORTE DE CHILE, 2021, para la Comisión de Sistemas de Conocimiento de la Convención Constitucional de Chile.
Además, año a año, LAGDA ofrece un ciclo formativo para artistas emergentes habitantes del Desierto de Atacama, donde a través de un proceso teórico-práctico los participantes pueden vincular su práctica a los códigos visuales territoriales y a la historia política del desierto.
Este año LAGDA vuelve a Europa para presentar su metodología y poner en práctica dinámicas comunitarias que pueden generar puentes visuales entre ambos contextos y atender urgencias gráficas que puedan surgir en las diferentes acciones.
Emma Perez et Jessica Tamsin Allemann se baladent et occupent l’espace durant deux semaines de résidence. Elles proposeront des micros ouvertures publiques, libres de passage, teintées de chants, de poésies et de gestes. En duo et en solo, elles ouvriront et partageront leurs recherches et projets personnels dans l’espace et ses alentours.
1ère semaine de résidence Emma Perez et Jessica Tamsin Allemann
Ouverture publique le samedi 25 mai
« ça va ? » Duo performatif vocale et corporel Micros-performances à : 13h – 13h30, 15h-15h30, 18h-18h30 Repas prix libre en fin de journée
« çava? » c’est une proposition performative mélodique en duo qui va et vient dans l’espace urbain avec des questions : Le pot de fleur entend-il l’éclosion de la fleur? Est-ce que le ciel bouge en fonction de la mélodie du vent ? La fontaine de la place du marché conserve-t-elle dans ses eaux les murmures des terrasses ? Quel genre de concerts produisent les micro-organismes entre les pavés ?
Les corps se penchent, s’arrêtent, définissent des zones sensibles, des parcelles à observer pour glaner des bouts de textes, de mots et d’émotions. Collecter, tamiser, puis restituer des chansons sur mesure. A cappella souvent. Accompagné d’instruments parfois.
« çava? » interroge le sensible et titille le circuit de notre compassion écologique. La danse et la voix s’allient dans une recherche de terrain et travail à matérialiser en micro-performances l’état de recherche. Qui sait ; les nuages, les pots de fleurs, les panneaux signalétiques, les piétonnes s’égaieront-elles peut-être de ces airs musicaux éphémères qui s’inscrivent dans la rue comme un rayon de soleil sur une joue. « ça va ? » joue avec la subversion pour se détourner un instant de homo sapiens et donner corps à la poésie mélique du quotidien.
« Hermes Baby » Ouverture publique le mardi 28 et le mercredi 29 mai Toute la journée, dans la galerie et ses environs
Poésie dactylographiée ambulante et sur mesure, installation/exposition et micro-bibliothèque
“Hermes Baby”, c’est un projet d’écriture ambulant. On embarque avec pour seul volant une machine à écrire qui traduit les formes du monde en de petits poèmes sur mesure. Les gens s’installent, on se dévoile comme on peut, et des mots dactylographiés s’alignent pour rendre hommage aux maux du cœur, aux doutes, à ce qui nous touche.
« L’chantier » Performance pluridisciplinaire, danse-théâtre-projection audio-visuelle
Jeudi 30 mai
Ouverture des portes dès 17h
Performance à 19h
Repas prix libre
« L’chantier » est une recherche artistique pluridisciplinaire qui puise ses inspirations dans les espaces de l’entre-deux, dans le compost du monde, dans les espaces en friche du cœur, dans les contes qu’il reste à inventer et dans la poésie pirate des sourires, des rires, de la lumière et de ses potentiels. Mon projet s’inscrit dans le vivant et ne cessera jamais d’y retourner.
Le corps et la voix se mettent en résonance avec la matière poétique du quotidien et donnent voix aux marges muettes qui s’inscrivent dans l’épiderme sensible des rues, des plantes, des gens. Glaner, défricher, collecter. Célébrer le mouvant, la transmutabilité des choses, l’hybridité, et l’érotisme d’une création qui pulse dans le ventre et réenchante nos perceptions.
Comment créer un milieu qui permette de vivre, penser et labourer le monde dans lequel on vit ?
A cheval entre plusieurs médiums, « l’chantier » est un biotope en soi qui met en pratique le principe de projection réciproque ; principe fondateur qui soutient l’idée que chaque acteur de cette terre anime un ou plusieurs êtres par le simple fait d’occuper un même espace, une même terre, un même souffle, une même scène. Réciprocité, mutualisme biologique et inter-coexistence occupent les soubassements telluriques de ma recherche pour laisser fleurir une forme performative qui fête la notion d’interactions et de participation. La balade est faite de déviances, de bavures, de marges fibreuses, et autres écarts qui secouent l’hégémonique vision du produit «fini», au profit d’une expérience interactive qui se laisse toucher du dedans.
Née en 2000, Emma Perez est une artiste-chercheuse suisso-hispanique basée à Genève. Elle obtient son Bachelor de danse contemporaine à la Manufacture de Lausanne en 2023. Elle développe une pratique artistique multidisciplinaire en tant que danseuse, performeuse, comédienne, et illustratrice. Engagée dans des formes artistiques transdisciplinaires qui encouragent une écologie humaine et environnementale : le corps, la voix, le dessin, la musique, la poésie, les arts-visuels et audiovisuels s’organisent dans son travail chorégraphique et se mettent au service de formes originales à imaginaire fertile et durable. Emma investit des champs de connexions entre art spontané de rue, histoires singulières et collectives, science, et ethnographie illustrée et poétique du quotidien. En 2024, participant à la résidence artistique de la LungAschool (Islande), elle a eu l’occasion de participer à de nombreuses expositions collectives, ainsi qu’à l’élaboration de « in Pieces » ; corpus de pièces visuelles et performatives. En parallèle, passionnée de montagne, Emma poursuit un travail de dessin et écriture in-situ. En été 2024, elle partira seule sur la traversée des Alpes. Une randonnée en autonomie qui documentera l’état des montagnes, et témoignera des récits qui borderont son chemin. Emma fait également partie de la création « On ne badine pas avec l’amour dans la rue », projet de théâtre de rue du collectif la Badine. Récemment, des extraits de son mémoire de Bachelor relatifs à son solo « Terrain Glissant » ont été publiés dans « Le Journal de La Recherche » n°5 de la Manufacture.
Jessica Tamsin Allemann est née en 1997 en Suisse, où elle a principalement grandi. La danse et la musique (violon, guitare, chant) l’accompagnent depuis son enfance. Elle découvre la danse contemporaine à Bâle en participant à des ateliers avec Simon Wehrli, entre autres. Après avoir étudié la psychologie pendant deux ans à l’Université de Bâle, elle décide finalement de se consacrer entièrement à la danse, ce qui la conduit à une formation d’un an à Varium (Barcelone) puis au Bachelor en danse contemporaine à La Manufacture (Lausanne), où elle obtient son diplôme en 2023. Durant sa formation, elle participe au travail de création avec Yasmine Hugonnet, Horacio Macuacua, Shelley Senter, Alma Söderberg et Salva Sanchis. En 2023, elle a rejoint les pièces de Natasza Gerlach, Nicole Seiler et Juliette Uzor. Avec Alina Arshi, elle a présenté le duo « Schnukré » à la Rote Fabrik de Zurich et a collaboré avec Robinson Filomé Starck pour une performance à l’occasion de l’anniversaire de Belluard & Fri-son. Elle travaille actuellement avec des artistes tels que Clara Delorme, Mathilde Monnier, Eugénie Rebetez, Sophie Germanier et Yann Hermenjat. Elle exposera également son œuvre solo « ODEar » à l’automne 2024 à Paris et à Montpellier.
Spectacle, film et atelier du 2 au 4 mai 2024
Première représentation de « Okhty » le jeudi 2 mai à 20h
Un drapeau qui sert d’écran de projection à des vidéos d’archives familiales, des noyaux, la voix de leur mère, dans Okhty, Lina et Sarah se retrouvent sur scène pour mettre en commun les souvenirs qui permettent de renouer avec leurs origines algériennes, entre deux cultures et deux territoires : le Bassin Minier du Pas-de-Calais où iels sont né·e·s et ont grandi et l’Algérie de leurs racines où leur père est enterré. Il est question de retracer le fil d’une histoire faite de silences, d’une langue qu’on ne parle plus pour raconter ce qui est nécessaire à se comprendre soi : ce que ça fait d’être Arabe en France.
Conception et interprétation : Lina et Sarah Baraka Réalisation du drapeau : Léa Brami Création vidéo : Lina Baraka Création sonore : Koji Création et régie lumière : Lolo Craft Cros et Selma Yaker Régie son : Lisa Castaignède-Pinaut Conseils artistiques : Guy Alloucherie et Fatima Boughriet Regards : Chams Leï*la Barkaoui, Léa-Anaïs Machado et Yasmine Yahiatène Voix off : Fatima Boughriet, Lina et Sarah Baraka
Programme
Jeudi 2 mai 20h Représentation du spectacle « Okhty », ouvert dès 19h30 En mixité choisie pour les personnes raciséexs
Repas prix libre et discussion
Nous proposons de jouer le spectacle Okhty en mixité choisie pour les personnes raciséexs, représentation à la suite de laquelle on pourra partager un repas et une discussion en lien avec le spectacle et ses sujets. L’envie de cette proposition est de pouvoir partager et échanger autour du projet entre personnes concernées.
Vendredi 3 mai 19h30 Projection de « J’m’excuse », ouvert dès 19h 20h30 Représentation du spectacle « Okhty » Ouvert à tousxtes
Repas prix libre
Avant la représentation du spectacle Okhty, nous proposons d’assister à la projection de J’m’excuse, captation d’un spectacle interprété né des échanges entre Kader Baraka et Guy Alloucherie qui donne la parole et en souligne l’importance : travail sur la mémoire, témoignage consigné, chronique d’un bout de vie dans le bassin minier, entre Billy-Montigny, Lens et l’Algérie. Ce dernier entre en résonance avec le travail de Lina et Sarah Baraka et pose la question de l’héritage et de la transmission.
Samedi 4 mai – eeeeh! x l’Estime « C’est dimanche et nos cheveux s’emmêlent à la sortie du bain » Atelier de 17h à 18h30 à L’Estime, rue de l’industrie 5, 1201 Genève
Cet atelier proposé par Lina et Sarah invite les participant·x·e·s à re-convoquer, par des exercices d’écriture simples, des souvenirs plus ou moins lointains. En résonance avec leur processus de travail et des éléments matière de leur spectacle Okhty, iels proposent de partager et de mettre en commun nos mémoires et les sensations qu’elles convoquent, vous invitent chaleureusement à venir vous souvenir.
Biographies
Lina Baraka est une artiste pluridisciplinaire et activiste née dans le Pas-de-Calais et vivant désormais en Seine-Saint-Denis en France. Après une formation en audiovisuel, elle étudie la réalisation à l’école de cinéma CinéFabrique de Lyon. Sensible et insoumise, fascinée par les rencontres humaines, c’est en explorant plusieurs médiums artistiques comme lieu d’expression et de création qu’elle se dirige vers la création de ses premières œuvres théâtrales et cinématographiques.
Sarah Baraka se définit comme artiste queer franco-algérien·ne. Iel a grandi dans le Pas-de-Calais et vit actuellement à Marseille. En 2020, iel co-fonde avec Edel Pradot le Collectif MUES, basé à Lille. Après des études en lettres, en danse et performance à Lille, Sarah consacre sa première année à Bruxelles (en 2017) à l’écriture d’un livre intitulé DES LIES, qui sera auto-édité en 2018. Membre de la maison de micro-édition lilloise Les Piñatas, iel navigue dans son travail entre écriture (poésie) et mouvement, y cherchant plus précisément le cœur sensible de cette écriture, avec comme base principale une pratique autobiographique, liée aux questions de soin, de magie et de réparation.
Production : Collectif MUES. Co-production : Le Vivat, Scène Conventionnée d’Armentières et Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais. Avec le soutien de Chez Djouheur, Théâtre Massenet, Les Piñatas, Littérature, etc., La Ferme d’en Haut, Ronny Coutteure, Xeno-, Passa Porta, Wolubilis, Le Boson, Eeeeh, Maison Poème, Théâtre de La Verrière, Département du Pas-de-Calais, Région Hauts-de-France, DRAC Hauts-de-France, Parcours Pluriels- Filage.
Exposition personnelle du 18 au 28 avril 2024
Vernissage, performance et concert le 18 avril à 19h
Comme une captation de l’instabilité, PURPLE ROAD, DAMP SUN est un manifeste pour restituer ce qui se vide, mais aussi et surtout, les voix qui remplissent, celles qui enflamment, qui abreuvent, qui sèment et qui tentent d’émerger malgré l’enchaînement rouillé d’un monde en décomposition. Se saisissant des dernières traces de parasitisme humain, PURPLE ROAD, DAMP SUN donne place à la douceur des mots et à la rage en puissance. Du souffle minuscule à la sève en dormance, de l’inconfort à la banalité d’un instant, la poésie peut-elle opérer comme un pansement ?
PURPLE ROAD, DAMP SUN est à la fois une performance et une installation. Le projet comprend principalement des pièces en tissu, en cire et autres matériaux organiques, ainsi qu’une bande sonore immersive présentant les compositions d’Ana Jikia, Giovanni Vicari, Amal Yaakoubi & Wren Cellier. Porte-voix de l’étrange et de l’entre-deux, le projet se fonde principalement sur l’expérimentation et l’improvisation, permettant ainsi la formation d’un terrain de contrastes, de superpositions et de collisions. Laissant notamment de l’espace pour la retranscription du rêve, du troublant, du mystère ou de la perturbation, Wren Cellier associe la recherche vocale à la production de paysages sonores créés à partir de divers instruments et d’extraits de field recordings.
L’artiste, performeur, compositeur et chanteur suisse Wren Cellier vit et travaille à Lausanne. Ses recherches portent sur des sujets tels que l’identité, le genre, les relations et l’incarnation à travers la notion d’interconnexion. Travaillant avec différents médiums, iel tend à créer une atmosphère spécifique dans un espace, oscillant entre confort et inconfort, vulnérabilité et étrangeté. Utilisant sa voix et son corps, Wren Cellier cherche à produire un impact émotionnel et poétique et à former une connexion avec le public.
Dans sa pratique transdisciplinaire, le corps, l’espace et le son constituent la base de ses performances et installations. A travers la création de costumes et d’objets, la production de bandes sonores, l’écriture et la peinture, iel constitue de nouvelles sortes de constellations et de narrations et essaie de concevoir d’autres façons d’être ou de se connecter au monde.
27.04.24 PURPLE ROAD, DAMP SUN (performance) – CAN, Neuchâtel
Ana Jikia, originaire de Tbilissi, en Géorgie, est aujourd’hui basée à Bâle. Pianiste classique de formation, elle a diversifié sa pratique artistique en y incluant la musique, le dessin et l’installation. Elle développe une expérimentation active de matériaux préexistants ou de seconde main tels que des enregistrements audio, du papier et des fils de fer. Imprégnant son travail de leurs histoires et leurs identités, Ana Jikia met en lumière l’intégrité et la charge mémorielle du matériau, ses côtés indomptables, sa profondeur et ses différentes inclinaisons. Engagée dans la scène musicale expérimentale underground en Europe de l’Est et au-delà, elle a cofondé le label géorgien Blue Yogurt.