Viens bricoler!

Avec la Team Construction
Vendredi 25 et Samedi 26 Août entre 9h et 17h
Mixité choisie tinfa (trans, intersexe, neutre, femme, agenre
Viens bricoler dans une ambiance choupi en mixité choisie tinfa (trans, intersexe, neutre, femme, agenre) pour la scénographie du BDQI. Tu peux venir un jour, deux jours ou quelques heures. Que tu sois novice, expert·x·e ou simplement que t’aies envie de dérouiller tes poignets et/ou nous rencontrer, rejoins nous. Amène ta tenue dommageable, des chaussures fermées et ton casque anti bruit si tu en as. On se réjouis de t’accueillir! à l’espace eeeeh! à Nyon.

Nous, la Team construction, on est 4, on aime bricoler des trucs. que ce soit avec du bois, du métal, du tissu, la moquette de nos grands-parents ou encore des vieux arroseurs/gicleurs, on se réunit cette année pour faire émerger une ambiance scénographique pour le plus super et important des festivals supers et importants le BUREAU DES QUESTIONS IMPORTANTES. On a hâte d’y être et on espère que ça vous plaira!

Comment travailler la performance entre la langue des signes et la musique ? 

Par Noha El Sadawy

15 septembre 19h15
 
Table ronde 
Ouvert à tous·x·tes

Noha El Sadawy invite les artistes Lisa Martin & Juliette Dubreuil pour une discussion autour du chantsigne et du travail possible entre la langue des signes et la musique. Noha propose de s’appuyer sur la courte vidéo de Camille Llobet (8 min) et d’expliquer son expérience de performance avec l’artiste : http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/LLOBET/Page-Voircequiestdit

Elle propose ensuite de poursuivre le débat avec les expériences des autres artistes invitées, Élodie Aubonney et Aline Fournier, autour de leur collaboration et de leurs projets.
Noha El Sadawy (née en 1980), est sourde et est diplômée du CAS de Médiateur·rice culturel·le (HESTL), et s’engage depuis 12 ans dans ce métier avec passion. La médiation culturelle lui permet d’être en relation avec le monde culturel, aussi bien à Genève que dans le canton de Vaud. Son objectif a toujours été le même : offrir un accès facilité à la culture pour les personnes sourdes au travers de la langue des signes. Elle a notamment collaboré avec l’Association S5 qui lui a permis de tisser un réseau de contacts dans les institutions culturelles et avec des artistes. Elle souhaite que les instances culturelles prennent en compte la richesse et la diversité du public et que les personnes sourdes et la langue des signes y soient désormais inclus. Depuis quelques mois, elle travaille désormais en tant qu’indépendante afin de mener à bien les projets de médiation culturelle qui lui tiennent à cœur. 
En 2016, elle a vécu une belle expérience avec l’artiste Camille Llobet, qui avait réalisé une performance filmée : une prestation scénique de l’Orchestre du Collège de Genève interprétée simultanément en langue des signes, « Voir ce qui est dit », en 2016. C’était une expérience très enrichissante. 
@nelsadawy

Les outils c’est le FUN!

Par Ruzhin Babaei, Stéphanie NDuhirahe, Marina Mezzoggiorno Brown


6 septembre 14h-17h et 17h30-20h30
9 septembre 10h-13h30 et 15h-18h
10 septembre 10h-13h et 15h

Atelier construction en extérieur
Pour enfant·x·s et jeune·x·s dès 10 ans

Salut les jeunes constructeur·x·ice·s ! Êtes-vous prêt·x·e·s à créer quelque chose d’incroyable ? Rejoignez notre atelier et construisez votre propre structure de jeu en bois et en métal ! Vous apprendrez à travailler avec des outils électriques et à mesurer tout avec des mathématiques (ne vous inquiétez pas, nous rendrons cela amusant !). Si vous n’aimez pas les mathématiques, nous ferons tout à l’œil et créerons toujours quelque chose de fantastique. À la fin le dimanche 10 septembre à 15h, nous aurons un petit spectacle surprise pour présenter ce que nous avons fait, avec en Guest Star Adama-baïlo, Aminatou et Issimbi. Venez libérer votre créativité avec nous !

Sur inscription par mail à le-bdqi@riseup.net (3 personnes par atelier)

Ruzhin Babaei: Je suis métallurgiste et je construis des structures de jeu, en utilisant également le bois. Depuis 2010, j’ai participé à divers projets éducatifs pour les jeunes, y compris le cirque social, la création d’animations et l’enseignement des sciences par le jeu. J’ai enseigné le montage, la soudure et l’utilisation d’outils électriques à Felix Road et St Pauls adventure playground à Bristol, en Serbie et à Calais avec Invisible Youth en tant que membre de notre projet de cirque social. Nous avons fabriqué un manège de taille réelle et des supports d’escalade, ainsi que de petits robots et des camions hydroniques en carton.

@collectifandthen 
@roginebabaei

Les arbres poussent des graines oubliées des écureuils

Par Orfeo Aurora Lili

5 septembre de 13h à 17h
Atelier
En mixité choisie sans mecs cis hétérosexuels

On a tous·x·tes peut-être des projets qui nous étaient chers mais qui n’ont jamais abouti, ou qu’on a jamais sortis du tiroir, ou qui ont carrément échoué pour une raison ou une autre. Cet atelier est une proposition à reconnecter des bouts en oubliettes au fil de vie, reconnecter au corps et tracer des liens entre nos idées. C’est une invitation à questionner l’idée de « success story » et donner valeur à ce qu’on pourrait percevoir comme des « échecs » dans une société patriarcale et capitaliste.

Pourquoi parler et se connecter uniquement autour de choses qui ont l’air d’avoir abouti ou «réussi» ? Est-ce que ça ne ferait pas partie d’un système qui n’est pas fait pour inclure des personnes structurellement minorisées dans le pouvoir ? Pourquoi pas se connecter sur la base des projets inaboutis aussi ? Peut-être que le chemin est pavé pour d’autres choses plus tard…

Orfeo est unx creatureboi queer transmasculin d’origines italiennes et japonaises, qui vit en Suisse Romande depuis une vingtaine d’années. Ses performances tournent autour de ses intérêts sur les questions de cassures, interruptions, guérison, rituels et symboliques.

Quel animal veux- tu être? Sel, désert et tendresse

Par Pascale & Valeska Romero Curiqueo

4 septembre 19h
Action performative
Ouvert à tous·x·tes

Avec Pascale, nous avons migré du Chili en Suisse quand elle avait 6 mois et moi 25 ans. Nous avons pris le billet de voyage le moins cher et bien sûr le plus long pour arriver à Genève, où notre déplacement était limité par le poids que je ressentais dans mon corps, mêlé à la peur, aux couches, aux rêves, à la nourriture, aux jouets et à la crianza (1) .
                                                
Nous avons atterri un froid 28 février où tous les mythes et les archétypes sur la maternité et notre relation mère-fille nous ont entourées. On nous a jeté un seau d’eau froide, impitoyable en hiver, où je me suis sacrifié et perdu dans les codes que nous n’avons jamais reconnus en nous. La maternité est un vaste dépôt du patriarcat. 
                                                
Avec Pascale, nous nous sommes enfermées pendant de nombreux mois dans le monde domestique, d’oppressions idéalisant la construction d’une famille et d’un foyer selon un point de vue hétérosexuel. Je n’ai jamais pu ressentir la sérénité de la Vierge Marie allaitant son enfant Jésus. J’allaitais Pascale, déconcertée, et elle se cramponnait fermement à mes mamelons pour que nous puissions survivre ensemble à la meute d’idéalisations qui se formaient autour de notre relation. 
                                                
Il existe des maternités, mais aussi différentes façons de partager la crianza, mais il est souvent difficile de les remettre en question collectivement afin de déconstruire les pratiques historiquement façonnées par les oppressions patriarcales. Ces normes et stéréotypes profondément enracinés peuvent être intégrés de manière inconsciente, ce qui rend complexe leur remise en question et leur transformation. 
                                        
La déconstruction des normes patriarcales dans ces domaines peut être un processus exigeant, mais il est essentiel de travailler ensemble pour créer des environnements plus égalitaires et inclusifs où chacun peut s’épanouir et contribuer pleinement, indépendamment de son genre ou de son rôle parental. 
                                                
Pour le bureau des questions importantes, nous aimerions proposer un exercice, un espace interstitiel où deux corps entrent en relation pour créer une relation ; Pascal et Valeska, ce sont deux identités mystérieuses qui se demandent quelle relation peut se créer à partir de la rencontre de ces deux identités ? Qu’est-ce qui se code dans cette relation ? Quelles sont les relations pour construire une collectivité – une communauté ? 
                                                
En somme, nous proposons un jeu fugace qui peut être construit comme une action performative, une soupe de questions, un jeu, mais où nous pouvons nous rencontrer pour poser des questions afin de soutenir un désir hors des règles un nouvel animal de sel, de désert et de tendresse. 
( 1 Crianza, pour moi c’est un mot que je ne peux pas traduire en français. Ce mot veut dire faire partie de la création d’un enfant au-delà d’un lien parental ou de sang, mais plutôt proposer qu’il y a une « crianza » qui est dans une communauté. )
Valeska Romero Curiqueo (Santiago du Chili, 1992) 
Artiste d’origine Mapuche, basée à Genève, Suisse. L’artiste met le corps au centre de sa recherche, provoquant ainsi des réflexions et des mémoires désobéissantes. Elle se rattache à son héritage culturel et à sa biographie décomposée, pour proposer des fictions transfuges qui s’incarnent dans son corps à travers le mouvement, évoquant des identités monstrueuses à partir desquelles elle peut  se désirer.
Son travail transmute de la danse à la performance, dialoguant aussi avec des matériaux primaires pour créer des installations, elle  utilise également l’écriture comme un acte intime de réparation.
Ces dernières années, elle a collaboré activement avec le collectif transdisciplinaire Furia et a participé et montre son travail dans des espaces d’art en Suisse tels que le TU-Théâtre de l’Usine à Genève, l’espace eeeeh! à Nyon, La Càpsula à Zurich, Urgent Paradise à Lausanne.
@valeska_romero_curiqueo
Avec le soutien de: AVDC – Association vaudoise de danse contemporaine

Travail en cours

Par Samuelle Ezra Etienne

11 septembre 20h
Performance (30min)
Ouvert à tous·x·tes
Les secrets de fabrication de performances sont toujours un mystère. Des mystères qui m’obsèdent, des recettes de prestidigitateur. Cette performance, prendra la forme d’une conférence, qui prendra comme point de départ, le processus de création de: The many ghosts of our preys. En abordant les question de corps blessé et corporalité, de représentation, de préparation au combat, de violence. Des virages à 180 degrés seront pris. Le récit de ce processus de création aboutira sur d’autres sujets n’ayant rien avoir avec le monde de l’art. La balade promet d’être foisonnante.
Vous en rêviez, ille l’a fait. Samuelle Ezra Etienne, est né dans la douce contrée de morges. 4.25 kilogramme, un bébé tellement gros qu’aucun vêtement n’a pu l’envelopper dans ses premières heures. C’est par cette première nudité prolongée, qu’ille développera son approche de l’art par la chaire affirmant qu’il n’est rien de plus ni de moins qu’un corps.
@quest.orange

Femmes sourdes, dites-moi

Par Marie-Andrée Boivin et Vicky Blouin

15 septembre à 20h30
Documentaire (56min) entièrement accessible en langue des signes québécoise, et français audible/sous-titré.
Ouvert à tous·x·tes

Traditionnellement, ce sont les personnes entendantes qui font des recherches, des livres, des films, au sujet des sourd·x·e·s. Qu’est-ce que les personnes sourdes raconteraient de leur vie, de leurs perceptions, de leurs expériences, si elles en avaient la possibilité? Je suis une femme sourde, l’histoire des sourd·x·e·s ne m’a pas été racontée. Je suis allée à la rencontre de femmes sourdes, je leur ai demandé de me raconter leur histoire de vie. Mon histoire. Elles ont fréquenté la première et seule école de filles sourdes au Québec et au Nouveau-Brunswick, L’Institut des sourdes- muettes de Montréal, dirigé par les Soeurs de la Providence, en activité entre 1851 et 1975. Les femmes sourdes de cette génération se connaissent toutes. Elles partagent une histoire commune, une langue commune. Elles me l’ont racontée cette histoire; elles vous la racontent maintenant.

La projection sera suivie d’une discussion en lien avec les sujets du film, menée par une médiation de Noha El Sadawy.
LOGO LSF
Marie-Andrée Boivin est sourde oraliste et signante. Une méningite l’a rendue totalement sourde à l’âge de 3 ans. En 1987, à 8 ans, elle a été le premier enfant à recevoir un implant cochléaire au Canada. Elle a étudié principalement les arts, les lettres et la communication, d’abord les arts visuels au cégep puis la photographie professionnelle. Elle a un baccalauréat universitaire en art dramatique, concentration scénographie, un certificat en études féministes et une maîtrise en communication profil média expérimental. La photographie l’a amenée à la vidéo et à la réalisation documentaire, tout comme sa collègue Vicky Blouin. Marie-Andrée a réalisé plusieurs vidéos sur la surdité. En 2015, elle réalise avec Vicky Blouin un documentaire sur les femmes sourdes scolarisées par les Sœurs de la Providence, dans la première et unique école pour 6illes sourdes au Québec de 1851 à 1973, « Femmes sourdes, dites-moi… », huit fois primé à l’international. Les deux ont ensuite réalisé un documentaire au sujet des chiens d’assistance à l’audition et leurs humain‧es sourd‧es, « Le son au bout des pattes / Tazza Superstar » en 2022. Elles travaillent actuellement sur un documentaire sur l’impact de la pandémie pour les personnes sourdes et malentendantes. Marie-Andrée milite pour l’accessibilité culturelle et médiatique. Elle est également chargée de cours au programme Communication et surdité du Cégep du Vieux-Montréal. 
Noha El Sadawy (née en 1980), est sourde et est diplômée du CAS de Médiateur·rice culturel·le (HESTL), et s’engage depuis 12 ans dans ce métier avec passion. La médiation culturelle lui permet d’être en relation avec le monde culturel, aussi bien à Genève que dans le canton de Vaud. Son objectif a toujours été le même : offrir un accès facilité à la culture pour les personnes sourdes au travers de la langue des signes. Elle a notamment collaboré avec l’Association S5 qui lui a permis de tisser un réseau de contacts dans les institutions culturelles et avec des artistes. Elle souhaite que les instances culturelles prennent en compte la richesse et la diversité du public et que les personnes sourdes et la langue des signes y soient désormais inclus. Depuis quelques mois, elle travaille désormais en tant qu’indépendante afin de mener à bien les projets de médiation culturelle qui lui tiennent à cœur. 
En 2016, elle a vécu une belle expérience avec l’artiste Camille Llobet, qui avait réalisé une performance filmée : une prestation scénique de l’Orchestre du Collège de Genève interprétée simultanément en langue des signes, « Voir ce qui est dit », en 2016. C’était une expérience très enrichissante. 
@nelsadawy
Facebook: Noha El Sadawy 

 

Chantsignes des années 80

Par Lisa Martin & Juliette Dubreuil

15 septembre 19h
Performance bilingue langue des signe française – français (+-15min)
Ouvert à tous·x·tes

On parle d’une relation intime, une relation qui cherche un nom, une définition. Parfois quand on cherche à oublier, les souvenirs ne nous lâchent pas, les pensées que l’on chasse sont là, elles nous parasitent.  C’est alors qu’on ne peut pas les éviter, qu’on accepte comme on peut de faire un bout de chemin avec elles.

Avec le soutien de: AVDC – Association vaudoise de danse contemporaine


Lisa Martin est une comédienne diplômée l’Ecole de Théâtre Universelle au Toulouse. Elle maîtrise excellemment la langue des signes français. C’est sa langue maternelle. La LSF possède plein de formes d’art. Avec le théâtre, on explore plein de possibilités d’utilisation artistiques de cette langue. Elle adore jouer des rôles au maximum. Étant sourde signante, elle défend sa communauté et la valeur des artistes sourds. 

@lisaa.mrtnn

Juliette Dubreuil commence la pratique de la danse et du théâtre en parallèle de ses études de sciences humaine et de langues. Suivant alors le fil rouge de ses questionnements sur les formes de communication et la perception, elle décide en 2017 de se former à la langue des signes à l’International Visual Theatre. Elle participe de 2018 à 2020 à la formation de l’École de Théâtre Universelle. Elle travaille actuellement sur des spectacles musicaux, marionnettiques et bilingues francais – langue des signes.

Kife ton move #2

Par Elodie Aubonney & Aline Fournier

15 septembre 14h
Atelier de mouvement (env. 2h-3h)
Dédié aux personnes sourdes ou malentendantes

L’atelier Kife ton move est un espace de liberté de mouvement, désireux de permettre aux participant·x·e·s de se lâcher un bon coup sans crainte du jugement, à travers des exercices guidés d’improvisation et d’exploration. Sympa relax, avec pause goûter. Kife ton move ouvre la porte sur le champ des possibilités que tout mouvement offre, le plus infime, banal, moche ou ridicule soit-il. Ici pas de juste ou faux, pas de beau ou cool, ou peut-être que oui, mais le moche et le nul ont aussi leur place et leur valeur. Kife ton move célèbre la richesse des corps et la beauté de la diversité. Un partage d’authenticité, de spontanéité, de créativité et de sa joie de danser.

Avec le soutien de: AVDC – Association vaudoise de danse contemporaine

Elodie Aubonney, danseuse-interprète et chorégraphe, vit à Genève et travaille en Suisse Romande. Elle s’est formée à l’ADMH/Cie Virevolte à Genève, ainsi qu’au MARCHEPIED Cie à Lausanne. En 2009, elle fonde le duo eamb avec Marion Baeriswyl. Duo qui a porté plusieurs projets chorégraphiques, en collaboration avec le musicien Matéo Luthy, présentés dans divers lieux en suisse et à l’étranger.
Elodie a travaillé comme interprète pour diverses chorégraphes et compagnies romandes telles que Fabienne Berger, YoungSoon Cho-Jacquet, Le Mumbay Quartet, Louise Hanmer, Jasmine Morand, la Cie Utilité Publique, Géraldine Chollet et la Cie Kokodyniack. Elle a également été regard extérieur pour les pièces de « Frau Troffea » et « Le Milieu » de Fréquence Moteur ainsi que pour « Tropique » et « Nous voulons la lune », créations de Marion Baeriswyl et D.C.P.
FB: Elodie O’Bonney De Biche
@lafouinographe
https://www.facebook.com/lafouinographe/

Aline Fournier est née en 1986 dans les Alpes valaisannes. Après une formation de conceptrice multimédia et quelques années d’expérience professionnelle dans le monde de la publicité, elle se lance comme photographe indépendante en 2010. Malgré une activité florissante, elle réduit la voilure commerciale cinq ans plus tard et opte pour une vie nomade afin de pouvoir se consacrer corps et âme à ses projets artistiques. En parallèle, elle se perfectionne dans la mise en scène et cela dans différents domaines : conception visuelle, installation, performance, vidéo et illustration.
L’authenticité marque son travail de création, ainsi que sa recherche permanente de mise en scène des contrastes. Elle s’approprie le paysage en créant un territoire habité par les personnages les plus divers. Le dysfonctionnel qu’elle emploie et intègre dans un environnement, selon son inspiration, symbolise l’unité et la force tranquille. Aline Fournier vit l’espace telle une scène du théâtre qu’elle façonne et organise en lui octroyant une identité culturelle particulière.
En 2020, Aline Fournier fut nominée au Forum des 100 par Le Temps. En 2021, elle a reçu le Prix d’encouragement culturel de l’État du Valais. Elle expose actuellement à la Triennale Bex & Arts ainsi qu’à l’Espace Graffenried à Aigle.

Afrotopiques podcast

Par Marie-Yemta Moussanang

13 septembre 20h
Enregistrement live – rencontre avec la réalisatrice
Ouvert à tous·x·tes

Afrotopiques est un podcast d’idées et de pensée critique qui documente les enjeux du présent, depuis la perspective des Suds en général et des mondes africains en particulier. Depuis 2019, Marie-Yemta Moussanang conduit une série d’entretiens avec des intellectuel·x·le·s, des chercheur·x·euse·s et des acteur·x·ice·s de terrain, qui appréhendent les enjeux contemporains depuis les champs critiques de l’anthropologie, de l’écologie, de la philosophie, de l’économie, des sciences sociales ou encore des technologies et des cosmologies autochtones. Marie-Yemta explore une multiplicités de champs disciplinaires. Cette rencontre est l’occasion de présenter cette exploration sonore, et de la mettre en récit et en discussion.

Depuis 2019, Marie-Yemta Moussanang conduit une série d’entretiens avec des intellectuels, des chercheurs et des acteurs de terrain, qui appréhendent les grandes questions contemporaines depuis les champs critiques de l’anthropologie, de l’écologie, de la philosophie, de l’économie ou encore des technologies et des cosmologies autochtones.

Marie-Yemta Moussanang est la réalisatrice du podcast Afrotopiques.
Ses productions documentent les métamorphoses contemporaines de la question de l’émancipation, depuis la perspective des Suds et des mondes africains.
Ses centres d’intérêt sont la théorie critique de la Modernité, les économies vernaculaires, les nouveaux modèles de protection sociale, le design et le futur des politiques publiques.
Elle enseigne à Sciences Po Paris et collabore avec des institutions de recherche au Nord et au Sud.
@afrotopiques_podcast


 
crédits photo Saratou