Ça les arrange bien de croire qu’aujourd’hui nous sommes tous·x·tes les mêmes, fait·x·e·s de chair et de sang, qu’il n’y aurait plus de frontière entre les couleurs de peau. Ils craignent le retour de manivelle, ils ne veulent pas prendre leurs responsabilités. Ils ne veulent pas se sentir coupable. Ils regardent là où ça les arrange.
Le corps prend des airs robotiques par ses mouvements mécaniques, le fond sonore est assuré par un bruyant mixer électrique et l’allégorie par un fruit disséqué minutieusement sur un plateau métallique.
Le corps en mouvement constitue l’axe central de son travail, sa pratique artistique inclut la performance, le texte et l’installation. Dans sa création plastique, elle explore comment les souvenirs s’altèrent, se fragmentent, se transforment et fournissent une matière fertile. En partant de ressentis personnels, elle interroge les questions de rapports de pouvoir, de déracinement, d’exil, de perte des repères ou d’exotisation des femmes.
@priyamara