Kounkoli signifie « laver la tête » en bambara, une langue des pays mandingues. C’est un rituel lié au mariage, que j’interprète de manière critique : liberté, amour et partage. Ce rituel me révolte mais je ne veux pas juste le jeter. Je souhaite lui insuffler de la vie. Je crois en la force d’une résistance qui ne soit pas bloquée mais fluide. Le public est invité à recevoir et à partager car j’ai besoin d’être entourée pour que la magie opère. Je remercie Oumou Sangaré pour son inspiration.
Danseuse, performeuse, présentatrice TV. J’utilise le corps comme organe de réflexion sur des questions comme l’identité ou la liberté. Je danse pour réfléchir, mais aussi pour me soigner. Le vent, la chaleur, le froid qui pique, les émotions fortes sont mes moteurs. Quand je danse, on pourrait penser à : du patinage artistique sur glace, à de la capoeira, ou à d’autres pratiques qui ont traversé le temps, l’océan et bien d’autres obstacles.