Colonialité du savoir et domination dans les institutions culturelles : lutter à partir des expériences non-blanches

Par Véronique Clette-Gakuba

11 septembre
17h30-19h30
Discussion et production de savoirs collectifs (2h)
Pour travailleur·x·euse·s de la culture et artistes non-blanc·x·che·s.

Cet atelier de discussion propose de réunir des travailleur·x·euse·s de la culture et des artistes non-blanc·x·che·s, qui ont une pratique professionnelle de production, de création ou de programmation dans des « espaces blancs ». Sachant que ces lieux produisent de la violence qui est liée à une colonialité du pouvoir et du savoir persistante, sachant aussi qu’il est difficile, en situation, d’appréhender, de nommer et de qualifier cette violence, cet atelier propose de partir d’un échange d’expériences individuelles et collectives pour en faire un outil de production de savoirs.  

 

Véronique Clette-Gakuba est chercheuse en sociologie et membre du collectif Présences Noires. Membre du centre de recherche METICES (Université Libre de Bruxelles -ULB) depuis une quinzaine d’années, ses recherches portent sur l’anti-noirceur et la colonialité du pouvoir dans le contexte d’une ville comme Bruxelles, à la fois métropole postcoloniale et lieu de (re)production d’une condition noire. Plus spécifiquement, ses recherches portent sur les liens entre racisme, art et culture, sur les processus de subalternisation coloniale toujours en cours et sur les résistances noires se jouant dans les entremêlements entre la création artistique et les engagements politiques. En juin 2023, Véronique Clette-Gakuba a soutenu sa thèse de doctorat à l’ULB (Faculté de Philosophie et des Sciences Sociales) intitulée: « Epreuves de colonialité dans l’art et la culture. Faire exister un monde noir à Bruxelles ».

 

@clettegakuba