Par Ratiba Mokri, Compagnie Ratibus
13 septembre 20h
Performance burlesque ouverte à tous·x·tes
C’est par une présentation burlesque que Ratiba nous embarque dans les temps futurs. Elle nous plonge dans un monde où tout « est uniformisé ! ». Le monde est devenu plat, les gens se retrouvent chauves à force de se laver avec des 2 en 1. Elle questionne les soins du corps face au lobbying de l’industrie cosmétique. Comment cette industrie manipule le consommateur pour orienter, voire diriger les normes de beauté. La chose en question est le cheveux, leur symbolique (sensualité, sexualité). Elle replonge dans son enfance et là, sa poésie s’installe dans des histoires qui évoquent ses origines, sa mère, comment celle-ci prenait soin de ses cheveux à travers des rituels, des techniques traditionnelles ancestrales, pour au final la préparer à son mariage. Le spectacle se termine dans un élan de liberté joyeuse où les femmes retrouveraient leur liberté d’être elles-mêmes.
Ratiba Mokri, Comédienne, clown et peintre et fondatrice de la Compagnie RATIBUS à LILLE en septembre 2010. Diplômée des Beaux-Arts avec les félicitations du jury de Poitiers et de Rouen, elle conjugue dans chacun de ses spectacles ses savoir-faire, pictural (rétroprojection) et théâtral, deux formes complémentaires dans sa démarche d’artiste.
Elle s’initie au clown et au burlesque avec Martine Durand, Jean-Claude Cotillard, Franck Dinet et Pina Blankevoort. Elle anime depuis 1996 des ateliers de théâtre, clown, arts plastiques en milieu scolaire, éducatif et social, auprès des enfants, adolescents et adultes. Elle a travaillé sur des ateliers enfants, adultes avec la Manivelle Théâtre (59). En 2001, elle développe, dans le service pédiatrique de l’hôpital de Dieppe, un projet de « Clown à l’Hôpital » dans lequel elle est intervenue avec son clown « Colibri ». Elle participe également à un projet d’ateliers clown en Algérie en 2006 avec l’association Action Expression, « L’été des arts en Algérie ».
Elle écrit en 2005 son premier solo autobiographique, “Petites Histoires de Mokri”, spectacle jeune public. Elle participe aux productions des compagnies de la région Haute Normandie : Atelier de l’Arcouest, Compagnie Hors de Soi, Théâtre d’Illusia… Elle se perfectionne dans l’art du clown avec Gilles Defaques (le Prato), Jean-Baptiste André (cie W) et Marie-Laure Baudain (stage « Clown au Féminin »). A l’occasion d’un stage à Pontempeyrat en 2012 avec Laura de Nercy et Annie Paris, elle développe un travail sur la thématique corps, souffle et voix. Elle crée en 2012 « Mon corps est un champ de Bataille » au Théâtre Massenet (Lille), en 2013, « Dialogue avec mon sein », des projets autour de la thématique des femmes et de l’identité. En mai 2015, elle participe à un stage organisé par le collectif jeune public nord Pas-de Calais et encadré par Philippe Dorin et Sylvianne Fortuny sur l’écriture théâtrale jeunesse et la mise en scène.
Depuis 2016, elle s’intéresse et se forme à la Langue des signes pour que ses créations touchent le public sourd pour son spectacle « Mes mains signent », 2019, un texte qu’elle a écrit en 2015. En septembre 2018, elle ouvre un lieu d’accueil et d’expressions artistiques « Chez Djouheur », pour donner une visibilité publique des femmes dans son quartier de Lille Fives. Elle y encadre des ateliers d’écritures, lectures et d’arts plastiques.