Finissage le samedi 2 avril avec sans doute un brunch et peut-être d’autres surprises.
Ouverture:
jeudi vendredi 17h-20h
samedi 11h-15h
Les éditions Ripopée proposent une exposition collective autour de la broderie. Intéressées depuis toujours à former des liens entre différentes personnes par leurs pratiques artistiques, Ripopée invite des artistes travaillant avec la broderie à se rassembler autour d’une exposition d’un mois dans l’espace eeeeh.
Cette proposition sera l’occasion de découvrir les travaux de huit artistes qui n’ont à priori d’autre lien que d’utiliser le fil et le tissu pour réaliser des oeuvres discrètes, imposantes, délicates ou puissantes. Loin des pratiques artisanales traditionnelles, ces artistes se sont emparées de cette technique pour tracer des lignes, dessiner, écrire, nouer et inventer leur propre langage à l’aiguille.
Plusieurs moments de partage sous forme d’ateliers seront proposés durant l’exposition ainsi qu’un petit marché avec les créations des artistes invitées.
Moments de travail commun et de partage autour de la broderie:
Vendredi 18 mars avec Jessica Vaucher dès 17h
Samedi 26 mars avec Valérie Besson dès 13h
Jeudi 31 mars avec Ursina Ramondetto dès 16h
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Vendredi 18 mars avec Jessica Vaucher dès 17h
« Un moment « cookies et thé » qui pourrait bien se transformer en un moment « chips et bières » pour les personnes intéressées. »
Juste un moment partagé avec des personnes qui souhaitent broder selon leurs envies du moment dans un espace commun. Sans que ce soit sous forme d’un cours suivi mais plutôt d’expérimentations en parallèle. Il y aura un peu de matériel sur place mais si vous avez des tambours à broder ou des supports sur lesquels vous avez envie d’intervenir (t-shirts, sacs, pulls, casquettes, etc) vous pouvez volontiers les amener.
Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.
Samedi 26 mars avec Valérie Besson dès 13h
Atelier broderie d’amulette, venez créer la chance, le bonheur, l’amour et la joie, ou la rage et la tempête ! Venez boire du thé vert ou du vin rouge et broder des mots chics ou créer votre amulette douce durant un bel après-midi. Sans contraintes et en toute liberté, vous pourrez essayer ou regarder…
Il y aura des cercles de broderie, du tissu, des fils et des petites breloques, mais n’hésitez pas à prendre tout ce qui vous paraîtrait pertinent !
Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.
Jeudi 31 mars avec Ursina Ramondetto dès 16h
Pour accompagner ses « Champs d’Amour et de Joie » étendus dans l’exposition collective « On nous a vendu du rêve » à l’espace Eeeeh!, Ursina Ramondetto nous invite à venir tisser de petites toiles empreintes de douceur et de joie.
Nous alors entrelacer, nouer, crocheter et broder; tisser des bouts de laine, brins d’herbe, papiers et chiffons découpés, pour créer de petits objets de soin et de réconfort. Ensemble, nous partagerons un moment de création dans la bienveillance et la douceur, autour de différentes matières, couleurs et textures pour re-créer du lien avec nous-mêmes et l’Autre, pour célébrer la vie.
Vous pouvez amener un cadre pour le tissage (style cadre photo épaisseur maximum 1,5cm) ou du matériel si vous le souhaitez.
Les inscriptions à l’adresse eeeeh@eeeeh.ch sont appréciées afin de déterminer le matériel disponible mais pas indispensables.
Dates: du 10.02 au 05.03
Vernissage: le 10.02 de 18h à 20h
Finissage: le 05.03 de 12h à 16h
Horaires d’ouverture:
les mercredis de 14h – 17h
les jeudis 17h-20h
les samedis de 11h à 15h
SOUL CARE ROUTINE est une exposition qui parle de soin et de reconstruction après une étape inattendue, une épreuve. A travers ses peintures et ses textes, Giulia D’Avenia vise à aborder ce que l’on met en pratique au quotidien afin de nourrir notre âme, et de guérir ce que notre être physique lui fait vivre.
SOUL CARE ROUTINE invite à parler, parfois avec légèreté et humour, parfois avec sérieux, des ressources spirituelles et des cosmogonies qu’on invente pour aller mieux.
Ses propositions sont inspirées par l’art psychomagique de Jodorowsky, des remèdes de grand-mère et de rituels chamaniques ou intimes.
Atelier de peinture et de dessin psychomagique
Date: samedi 26.02 de 15h à 17h
Public : les 10 premiers inscrit·e·x·s
Durée : 1h30 max
Un moment de partage doux et convivial, pour dessiner et peindre des remèdes psychomagiques. Giulia partagera son vécu et les habitudes qu’elle a mises en place pour trouver un équilibre dans sa créativité et dans sa spiritualité. Ce sera l’occasion d’évoquer le rapport de chacun·e·x aux soins médicaux, aux soins traditionnels et personnels, aux troubles psy, à la neuroatypie, à l’autisme, à ce qui fait mal et à ce qui fait du bien.
S’iels le souhaitent, les participant·e·x·s pourrons parler sans tabou de leurs expériences tout en dessinant.
Personnes concernées et parents/proches de personnes concernées bienvenues. Pas de nécessité de savoir peindre ou dessiner pour participer.
Giulia D’Avenia, née à Lugano en 1991 est une artiste Lausannoise, qui a conclu son CFC de bijouterie/joaillerie en 2009 à Lausanne. Après ses études, elle se consacre à ses propres créations sous le nom La brutte, et y développe son style, sculptural et intuitif. Les pièces sont majoritairement des bagues et des pièces uniques, l’idée de reproduction ne fait pas partie de son travail. En 2017 elle devient propriétaire de la bijouterie L’Entre deux à Lausanne à la rue de Bourg.
En 2019, elle tombe malade, suite à un Burn Out, qui l’amènera jusqu’à vivre une décompensation psychotique aiguë, et passer quelques mois en hôpital psychiatrique.
Cet épisode marque le début d’une nouvelle forme de créativité qui s’exprime à travers la peinture. A travers ce médium, l’artiste trouve aujourd’hui une manière de partager et d’exprimer des sujets plus intimes que la bijouterie, qui, parce qu’elle est une parure, ne semble plus être un médium adéquat. L’artiste s’inspire d’éléments organiques, d’animaux et de décors de science fiction, ainsi que des formes architecturales et géométriques. Aujourd’hui, Giulia vit à Lausanne, et travaille encore la bijouterie dans son atelier ainsi que la peinture et la sculpture.
Vernissage le vendredi 17 décembre dès 18h
Exposition du 17 décembre au 23 janvier 2022
Ouvertures:
Samedi 18 et dimanche 19 de 11h à 15h
Mercredi 22, jeudi 23, mercredi 29, jeudi 30 de 16-19h
Du 3 au 21 janvier ouverture les jeudis et vendredis de 16h à 19h et le samedi de 11h à 15h
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Exposition collective ouverte à tous.x.tes
Nul besoin de pratiquer tous les jours pour vouloir exprimer sa créativité. Vos créations seront exposées et classées par jour de la semaine qui définit le mieux votre pratique. Le tableau du mardi soir, la sculpture des vendredis matin, le dessin de sa journée de libre de la semaine.
Une production par personne sera exposée.
Format libre de maximum 0.20m2 (exemple 50x40cm, ou100x20cm, ou un cercle de 25cm de diamètre…).
Nous prenons aussi les objets en volume.
Au moment du dépôt des oeuvres directement à eeeeh (les 12, 13 et 14 décembre de 12h à 18h), nous prenons volontiers un moment avec vous, si vous le souhaitez, pour discuter de votre production ainsi que de votre démarche créative: quel jour, dans quel cadre, et à quelle temporalité.
sur une proposition de Jessica Decorvet
Vues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige SanchezVues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige SanchezVues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige SanchezVues de l’exposition « Artistes du lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche (souligner le jour correspondant) », eeeeh!, 2022. Crédit photo : Neige Sanchez
Informations sur l’exposition personnelle de Matthias Sohr à l’Espace eeeeh ! à Nyon du 26 novembre au 11 décembre 2021
Description de l’image : Deux taches vertes et une tache jaune sont entourées de zones grises. L’image est issue d’une erreur numérique.
L’exposition personnelle de Matthias Sohr a lieu à l’Espace eeeeh ! à Nyon du vendredi 26 novembre au samedi 11 décembre 2021. L’Espace eeeeh ! se trouve à la Grenette, Place du Marché 2, 1260 Nyon.
Tout le monde est invité au vernissage de l’exposition de Matthias Sohr le vendredi 26 novembre 2021, de 18 à 21 heures. L’exposition est ouverte aussi : – les samedis 27 novembre, 4 et 11 décembre 2021, de 11 à 15 heures, – les jeudis 2 et 9 décembre 2021, de 16 à 19 heures, – les vendredis 3 et 10 décembre 2021, de 16 à 19 heures, – ou sur rendez-vous.
Dans son exposition personnelle, Matthias Sohr montre, entre autres, – une esquisse de Philippe Le Roy, architecte, – un document de Margarete Rottmann, médecin, – un collage de Helga Stübbe, sociologue.
L’exposition et l’Espace eeeeh ! reçoivent le soutien – de la Ville de Nyon et du Canton de Vaud, – de la Ville de Renens et de la Ville de Lausanne, – de la Région de Nyon et de Pro Helvetia, – du Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), – de la Fondation Ernst & Olga Gubler-Hablützel, – de la Loterie Romande et de la Fondation Equileo, – de la Fondation Goblet et de la Fondation Guignard, – de la Fondation Oertli et de la Fondation Edith Maryon, – et de la Fondation Parallèle.
Après avoir accueilli Xénia Lucie Laffely pour une résidence cet été, l’espace eeeeh! a le plaisir de présenter le résultat de son travail avec l’exposition TEARS4FEARS.
Invitée à travailler au sein de l’espace Eeeeh! du 12 au 31 juillet, Valentine Emilia Bossert a choisi de se pencher sur un site majeur, mais souvent oublié, de sa ville d’origine: l’amphithéâtre romain découvert dans les années 90, qui n’a depuis pas été entièrement fouillé ni adapté en espace public. Très intéressée par l’archéologie, autant comme sujet que comme outil, ainsi que par l’urbanisme et son avenir, elle a naturellement décidé de s’intéresser à ces vestiges.
Pendant trois semaines, elle a recherché et expérimenté différentes techniques d’empreintes telle que le frottage, l’estampage ou le moulage pour donner redonner vie aux ruines et les présenter sous un nouveau jour. Pour ce faire, elle a travaillé directement sur les murs en molasse encore présents sur le site, ainsi que sur les nombreux blocs préservés au Centre des Collections des Musées de Nyon. Elle a également collecté des matériaux plus récents avec lesquels créer des sculptures. Cette démarche, à travers laquelle elle espère questionner sur la passé local et remettre l’amphithéâtre au coeur des discussions, lui a permis de créer un large corpus d’oeuvres qui seront présentées dans l’espace Eeeeh! lors d’une exposition à l’automne 2021.
Valentine Emilia Bossert est née et a grandi à Nyon, avant de poursuivre des études universitaires de Beaux-Arts et de Philosophie à Londres. Elle vit et travaille actuellement à Berlin, et fait partie de l’atelier collectif ilali Studio et du collectif international Antropical. Son travail imite des méthodologies archéologiques ou cartographiques pour explorer son questionnement existentiel à travers une esthétique largement influencée par l’architecture et le modernisme. Elle a pris part à de nombreuses expositions collectives internationales et deux expositions personnelles à Londres et à Berlin.
Ce projet est rendu possible grâce aux généreux soutiens de la Ville de Nyon, du Musée romain de Nyon, de la Région de Nyon, du Département de la Culture et de l’Europe de Berlin et de la fondation Equileo.
» Durant cette résidence, à la manière d’une réflexion patchwork théorique et visuelle, je souhaite explorer : une généalogie personnelle peuplée de figures lesbiennes (tirées de Tiktok, de la littérature, du cinéma et de mes souvenirs), comment sortir de l’hétérosexualité passé 30 ans, le sentiment d’être en retard sur sa vie et la recherche de figures de vieilles lesbiennes. »
Xénia Lucie Laffely
Xénia Lucie Laffely vit et travaille entre Lausanne et Montréal. Sa pratique combine le langage du travail textile avec l’esthétique contemporaine de la peinture numérique. Jouant avec les stéréotypes sexistes associés au textile, elle crée des pièces hybrides qui remettent en question les hiérarchies entre l’art, le design et l’artisanat. Ses oeuvres proposent une réappropriation sentimentale et matérialiste de questions liées à l’espace domestique, à l’intimité, à l’amour queer et à l’autofiction.
Une exposition centrée sur l’art performatif proposée par Cécile Nduhirahe
du 31 mai au 27 juin 2021
Au mois de juin, L’exposition Noircir eeeeh: visions afrofuturistes à Nyon investit l’espace eeeeh!. Avec ce projet, l’artiste-curatrice Cécile Nduhirahe affirme la nécessité de présenter les travaux d’artistes afrodescendant.e.x.s. de l’arc lémanique, mais aussi d’amener le public à la rencontre de visions afrofuturistes tournées vers l’avenir, interrogeant le passé ou proposant d’autres formes de temporalités. Celles-ci entrent en résonance, selon elle, avec les préoccupations sociales actuelles et la situation de crise que nous traversons. Cette exposition est centrée sur l’art performatif. Elle accueille les performeur.x.se.s Chienne de Garde, Maïté Chénière, Mbaye Diop, et la vidéaste Stéphanie Nduhirahe. Ces quatre artistes explorent le domaine de la performance selon des perspectives Afrofuturistes ou, du moins, ont des questionnements qui s’en approchent – l’Afrofuturisme étant un concept mouvant et ayant de multiples définitions. Le collectif Afroféministe Amani animera un atelier antiraciste pour les enfants et Cécile Nduhirahe un atelier de création en lien avec le thème.
Du 31 mai au 6 juin – Chienne de Garde
Mercredi 2 juin de 17h à 21h – vernissage
Jeudi et vendredi 3 et 4 juin de 16h à 19h – ouverture publique
Samedi et dimanche 5 et 6 juin de 11h à 15h – ouverture publique
Du 7 au 13 juin – Mbaye Diop
Mercredi 9 juin à 18h – performance
Jeudi 10 juin à 18h et 19h – performance
Samedi 12 juin à 11h – performance
Dimanche 13 juin à 18h – performance
Du 14 au 20 juin – Maïté Chénière
Samedi 19 juin dès 17h – performance et installation
Mardi 22 juin à 19h30 et 20h30 – projection du film Espace Trépasse de Mbaye Diop
Mercredi 23 juin de 14h30 à 16h30 – Atelier de création pour les enfants dès 4 ans, en lien avec l’exposition « Des lunettes pour changer notre vision du monde » avec Cécile Nduhirahe
Apporte tes lunettes cassées et autres petits objets récupérés!
Avec un goûter!
Vendredi 25 juin dès 19h – « Imaginer, rêver, réaliser d’autres futurs im.possibles » atelier, ballade nyonnaise et discussions par le collectif Afroféministe Amanipour les membres du collectif et sur invitation seulement.
Samedi 26 juin de 17h à 21h – Finissage de l’exposition :
projection du film « Intégration d’une pensée afrofuturiste » de Stéphanie Nduhirahe
performance à 18h
autres surprises au menu
Dimanche 27 juin de 14h à 15h30 – atelier antiraciste pour les enfants de 4 à 10 ans avec le collectif Afroféministe Amani
suivi d’un goûter!
« L’impossible m’attire, car toutes les choses possibles ont été faites et le monde n’a pas changé. »
Sun Ra
Après l’annulation et le report de l’exposition Noicir eeeeh!: une oasis par et pour les afrodescendat.x.e.s en 2020, le projet a été repensé par Cécile Nduhirahe en collaboration avec Stéphanie Nduhirahe. Elles proposent en 2021 une exposition plus proche des questionnements et des expériences qui les ont habités et qu’elles ont traversés pendant cette dernière année. Ce mois de juin, elles reviennent alors avec une exposition centrée sur l’art performatif: Noicir eeeeh!: visions afrofuturistes à Nyon. Avec ce projet l’artiste curatrice Cécile Nduhirahe affirme la nécessité de présenter les travaux d’artistes afrodescendant.e.x.s de l’arc lémanique, mais aussi d’amener le public à rencontrer des visions et des questionnements autour de la notion d’Afrofuturismes. Ces visions tournées vers le futur, interrogeant le passé ou proposant d’autres formes de temporalités, entreraient en résonance avec les préoccupations sociales actuelles et la situation de crise que nous traversons. Dans cette optique, la performance est considérée comme un médium idéal pour aller à la rencontre du public permettant également d’interroger et de jouer avec les notions de temporalités et de traces. L’exposition accueillera donc dans un premier temps, Chienne de Garde, Maïté Chénière et Mbaye Diop. Ces trois artistes explorent le domaine de la performance selon des perspectives Afrofuturistes ou ont des questionnements qui s’en rapprochent. L’Afrofuturisme étant envisagé comme un concept décolonial mouvant visant à actionner la capacité des afrodescendant.x.e.s à réinventer leur propre futur. Ce concept est abordé pour cette exposition à Nyon telle une question ouverte qui anime des visions sur le temps, les corps et l’espace. L’intention principale de ce projet est de mettre à disposition des artistes un espace idéal de création et de leur proposer à chacun.x.e une semaine de résidence sur place, qui se clôture par une présentation performative publique de leur recherche. Dans un deuxième temps, différents événements auront lieu dans l’espace tel qu’un atelier de création pour enfants lié au sujet de l’exposition ou encore la projection du film d’animation Espace Trépasse réalisé par Mbaye Diop. Enfin, le collectif Afroféministe Amani animera un atelier antiraciste pour les enfants. Parallèlement, la vidéaste Stéphanie Nduhirahe retracera le processus de recherche ainsi que le travail des trois performeur.x.se.s et les différentes interventions qui auront lieu dans le cadre de cet événement. Sa vidéo sera ensuite présentée lors du finissage de l’exposition et sera disponible en ligne.
Cécile Nduhirahe vit et travaille à Nyon. Diplômée en 2006 de la haute école d’art et de design de Genève (HEAD) en arts visuels, elle obtient en 2008 le Master « Art in Public Sphere » de l’école de design et haute école d’art du Valais (EDHEA). Son travail interroge les thèmes des identités et du déplacement qu’elle exprime en créant des objets hybrides mêlant différentes techniques : le dessin, la sculpture et la performance. De la production d’une œuvre découlent des formes et des images qui se retrouvent déplacées dans les créations suivantes. La pratique de Cécile Nduhirahe est multiple et se soustrait volontairement à toute tentative de catégorisation. Sculptures, dessins, vidéos, photographies et reproductions sont employés indifféremment et traités sur un pied d’égalité. Au croisement de ses préoccupations, son intérêt pour l’afroféminisme influence ses dernières créations. Ces dernières années, elle travaille principalement avec deux soeurs au sein du « Collectif and then… » autour de la question des héritages multiples. Cécile Nduhirahe a exposé dans différents espaces d’art en Suisse et également Dakar et à Berlin. En 2019 à Lausanne, elle intervient comme artiste et co-curatrice pour l’exposition “La fin de l’innocence” à l’espace Arlaud. Parallèlement, elle enseigne depuis 2011 les arts visuels pour les degrés secondaires 1 puis 2.
Stéphanie est une artiste nyonnaise travaillant d’une part comme artiste vidéaste/performeuse et parallèlement comme artiste de cirque. Elle se forme à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Genève (ESBA actuellement HEAD) et à l’École de cirque de Québec, puis obtient le certificat de dramaturgie circassienne, une formation organisée par le Centre des Arts du Cirque CNAC et L’École Supérieure des Arts du cirque ESAC.Stéphanie recherche à créer des pièces où la frontière entre le cirque et l’art performatif se confondent. Elle mélange installation, vidéo et performance.Son travail est présenté au sein de divers espaces réputés notamment au Pratt Manhattan Gallery à New York, au musée CAAM à Las Palmas, à Videonale 11 à Bonn. Stéphanie s’est produite internationalement avec différentes compagnies dans divers lieux tels que The Roundhouse (Londres), L’ Opéra National de Prague, Festival international del circo, Rio de Janeiro (Brésil). Elle travaille de plus comme dramaturge, oeil extérieur et chorégraphe acrobatique. Stéphanie est aussi la co-fondatrice de la Cie Pieds Perchés ainsi que membre active du Collectif and then….
Maïté Chénière (aka Mighty) adopte la recherche théorique, la musique, la performance ou encore la vidéo pour créer des expériences hybrides et s’intéresse aux productions culturelles de personnes queer racisées, mixant savoirs théoriques et populaires pour créer un discours émancipatoire. Iel est titulaire d’un Master en Arts visuels, CCC – Études critiques curatoriales cybermédias de la HEAD Genève et d’un Bachelor en Arts visuels de l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles. Son travail a été présenté dans divers lieux tels que : la Haus der Kulturen der Welt, Berlin ; la galerie 1.1 ,Bâle; le Festival Les Urbaines, Lausanne, le Théâtre de L’Usine; la Mains d’oeuvres, Paris ou encore les Ateliers Claus, Bruxelles. Mighty (House of ButchXtra) est unx DJ et producteurx baséx à Genève. À travers la musique, iel travaille les espaces temps dans une perspective afrofuturiste. Le dancefloor devient un lieu d’émancipation et de célébration pour des corps multiples et fluides . Mighty organise les événements pluridisciplinaires Archipelagogo Club à Genève qui mettent en avant la richesse et l’héritage politique de la culture club. Iel s’est produit à Paris, Berlin, Leipzig, Johannesburg et à travers la Suisse.
Mbaye Diop est un artiste visuel, performeur d’origine sénégalaise. Après ses études à l’école des arts de Dakar, il enseigne les arts plastiques au collège et au lycée tout en poursuivant sa pratique artistique.Son son travail est présenté au Sénégal dans une série d’expositions à Saint-Louis (galerie Waaw, Institut Français), à Dakar (centre culturel Blaise Senghor) puis en Europe plus précisément en Suisse (à Genève à la galerie Skopia, à l’espace eeeeh ! à Nyon et à la Becque à la Tour-de-Peilz). Le travail de Mbaye Diop repose essentiellement sur un rendu en noir et blanc issu des images de son quotidien sénégalais. Il réalise de grandes peintures murales et, comme moyen d’expression artistique, utilise la sérigraphie sur des supports variés (carton, bois, mur, etc.), mais aussi la vidéo et la performance.
Vanessa Sin est une performeuse pluridisciplinaire et productrice autodidacte basée à Lausanne. Sous différents acronymes elle explore différents médiums de création. Sous Chienne de Garde, elle s’essaie à la production musicale, l’écriture, au mouvement ainsi qu’à l’installation. S’aidant de ces multiples outils, elle crée des tableaux hybrides émotionnels et sincères. Une des membres fondatrices de B2B2 collective, elle est aussi la fière fille d’Ivy Monteiro (TropikahlPussy) et membre de la house of B.Poderosa.
Le collectif afroféministe Amani de Nyon s’inscrit dans la lutte contre le racisme et le sexisme que subissent les personnes noires, afrodescendant.x.e.s et se reconnaissant du genre féminin en Suisse. À l’aide d’une approche intersectionnelle, il souhaite lutter pour l’élimination des discriminations de race, genre, classe, sexualité ou de religion et proposer des outils pédagogiques aux futures générations leur permettant de valoriser l’Histoire Noire et Africaine.Le collectif se réunit régulièrement en mixité choisie et a proposé durant l’année 2019 des discussions autour de projections de films, de lectures ou de repas. Il a notamment été invité par la Quatrième Vague (club de lecture féministe lausannois) et Les Nouveaux Musées de Bienne pour des discussions autour de l’afroféminisme militant. En 2021, le collectif Afrofémisite Amani collabore avec la ville de Nyon (CISEN) pour la création et la mise en place d’un atelier antiraciste pour les enfants dans le cadre de la semaine contre le racisme.
Avec le soutien de Région de Nyon et Ville de Nyon.