Zut, je trouve pas le GIF que je veux…☹:Atelier de création de GIFs pour personnes Afrodescendant·x·e·s

Par Fatou-Maty Diouf & Chantal Mariam Neuhaus

6 septembre de 18h30 à 22h30
Atelier de création de GIFs pour personnes Afrodescendant·x·e·s
Atelier et repas
En mixité choisie pour les personnes Afrodescendant·x·e·s
Sur inscription par mail à le-bdqi@riseup.net

Tu veux envoyer LE GIF ou LE sticker* parfait à ton crush, ta pote, ton adelphe ou ton parent ? Tu sais, celui qui décrit au mieux ce que tu ressens sur le moment? Que faire quand ta recherche par mots clés donne des résultats pas très fun, à coté de la plaque, souvent avec des personnages qui ne te ressemblent pas, ou pire encore, stéréotypants? Pas évident de se retrouver face au manque criant de diversité dans les bibliothèques de GIFs de WhatsApp, Telegram, TikTok, Instagram… La solution: créer tes propres GIFs bien sur!

On te propose un atelier de création de GIFs à TON image, qui te représentent positivement, et à partager avec tes proches ou même tout l’internet. Ensemble, on partagera nos connaissances autour des GIFs: comment les créer, où trouver du contenu, et surtout comment les partager sur les plateformes de messageries. Si tu le souhaites, tes GIFs pourront diversifier l’univers d’images auxquels tout le monde à accès! Pas besoin d’être un·x·e geek pour participer et n’hésites pas à amener des images, vidéos ou même tes vieux DVD.
Cet atelier est en mixité choisie entre personnes Noire·x·s et Afrodescendant·x·e·s afin de discuter des stéréotypes raciaux qui nous touchent et d’échanger sur comment nous souhaitons être représenté·x·e·s.

*Un GIF ou un sticker, c’est une image animée – comme ce chaton hyper chou qui t’envoie des bisous dans une mini vidéo un peu pixellisée.


Fatou-Maty Diouf…

Noire, queer, geekette, éducatrice et artiste, Fatou est dévelopeuse de jeux vidéos, enseignante, et animatrice d’ateliers pour lutter contre l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire. Avec une formation professionnelle en informatique, animation 2D & 3D et en technologies éducatives, elle est  passionnée par les liens entre la technologie, l’art, l’éducation et le divertissement particulièrement avec et pour les jeunes et jeunes adultes.
@fmdiouf
https://www.mamafatou.com/

Chantal Mariam Neuhaus est militante afroféministe in progress et ambulancière ES. Cofondatrice du collectif Afroféministe Amani de Nyon, elle apprécie l’intelligence collective et tente de provoquer des moments où la magie prend forme dans des espaces où le soin est une question commune. Le Bureau des Questions Importantes est un milieu dans lequel elle a pu profiter de cette magie par le biais d’ateliers qu’elle y a proposé par le passé ou comme amatrice du lieu. Considérant l’empowerment du public et de soi comme une question urgente notamment via sa pratique de l’effeuillage burlesque, le Bureau des Questions Importantes lui parait être un lieu catalyseur d’émancipations et de partages précieux.
@mamtal13

Madame Xangò

Par Madame Xangò

1er septembre 22h00
Dj set
Ouvert à tous·x·tes mais dans la coveillance

Passionné·e de musique depuis toujours, c’est seulement lors du premier confinement que Madame Xangò décide de se lancer plus sérieusement dans l’art du djing. Elle puise son inspiration dans la musique antillaise qui a bercé son enfance mais aussi la techno, l’afrobeats, la house nigérienne et la pop.

@madame_xango

Tendreath par la racine 

Par Elize Charcosset

 

4 septembre 20h
Dîner-performance
Ouvert à tous·x·tes

TENDREATH est la contraction de Tendresse et de Death (mort en anglais). C’est le nom d’une recherche théorique et plastique sur les liens qu’entretiennent mort, justice et féminisme. Au BDQI, Elize Charcosset viendra raconter son hiver en immersion dans l’art du macabre du nord de l’Europe occidentale, sa vie parmi les squelettes de l’histoire de l’art et sa rencontre avec sa sœur dessinatrice du 17’siècle. La soirée se finira par un repas de racines comme pour se déplacer avec les mort·x·e·s, « manger les pissenlits par la racine ». 

 

Dans sa pratique Elize Charcosset fait émerger  phénomènes potentiels, réalités avortées et manifestations concrètes. Son travail naît d’une attention inquiète. Ses dessins et pièces textuelles sont des terrains d’expérimentation où elle questionne les modes d’apparition des corps – vivants et non-vivants. 

@elize_charcosset_

 

 

Caillasses Live

Par Joëlle Sambi & Sara Machine

1er septembre 21h00
Performance
Ouvert à tous·x·tes

Dire les marges aux rythmes du slam et des beats électroniques, en extraire la beauté, le vacarme et rages qui suintent. « Caillasses Live » est un récital poétique, électrique et saphique tiré du livre éponyme. Avec son premier recueil de poésie « Caillasses », édité chez l’Arbre de Diane, Joëlle Sambi tisse une étoffe. Elle assure la protection des vivants et le passage des mots. Une plume affilée, aussi profonde et pleine que la forêt équatoriale. Tel un manifeste poético-politique, elle y déploie les cicatrices d’un corps-âme mâtiné de violences raciales, sexistes et homophobes. Sa langue se pare de mille éclairs afin de partager les raisins mûrs de la colère. C’est tout cela qu’elle porte sur scène, à la rencontre de l’univers musical de Sara Machine.
Textes tirés de « Caillasses » de Joëlle Sambi aux Éditions l’Arbre de Diane, 2021. Musique Sara Machine (Magali Gruselle). Production Sasha Lampole.

Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non-exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes- désirs-nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène.
De terreau post-colonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réaction. Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente écrit non-pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre. Colères, Fusion(s) et Créations.

Apicultrice le jour et beatmaker la nuit, Sara Machine est une gouine tombée dans la musique depuis toute petite. Dès qu’elle a ses premières dents, elle les grince comme une boîte à rythme…ouais…
Par amour pour le funk, les basses analogiques et les rythmiques syncopées, Sara pratique les machines tels que sampleurs, séquenceurs boîtes à rythme et delay. Elle joue entre autres de la batterie, de la guitare et de la basse. Son but est de croiser les influences qui la traversent pour restituer des échos de musique issues de la house, de l’ambient, du funk ou de sons plus traditionnelles et organiques.

@josambi
@saramachine_love
@modul.able.structure

crédits photo Margot Briand

crédits photo Margot Briand

Seconde-skin’s care routine

Par Camille Farrah Buhler & Emilie Meldem

2 septembre de 16h à 17h30
Lectures de textes courts et discussion

Ouvert à tous·x·tes

Cette rencontre vous propose de réfléchir collectivement aux rapports ambigus que notre société entretient avec la notion d’apparence et à la manière dont celle-ci est souvent reléguée aux statuts dit “superficiels et matérialistes”. Pourquoi le corps et l’esprit dans notre société occidentale sont-ils encore si souvent opposés et comment cette dichotomie renforce-elle les rapports de force existants entre minorités et normes dominantes.
La discussion aura comme point de départ une ou deux lectures que nous mettrons en relation avec les expériences et les pratiques personnelles de chacun.x.e. ainsi qu’avec les objets (habits, accessoires, make-up…) amenés par les participant.x.tes. Nous verrons ainsi ensemble que si le vêtement (au sens large) peut-être vecteur de rapports de force, il peut aussi en être l’émancipateur et pratique de plaisir.

 

Née au Liban en 1985, Camille Farrah Buhler grandit à Genève. Diplômée de la HEAD en Bachelor Design de Mode en 2013 et du Work.Master – Pratiques artistiques contemporaines, elle travaille à l’intersection de l’art et du design. Le vêtement et le textile occupent une place centrale au sein de sa pratique artistique. Elle s’engage également par le biais de différentes initiatives (Guerilla Fashion et Front Row: Création d’une base de données collective de textes théoriques relatifs à la mode) à faire progresser les discours et les pratiques de la mode, en posant un regard critique sur l’industrie et son fonctionnement – regard qu’elle essaye de transmettre, lors de ces interventions au sein du programme bachelor Design de Mode à la HEAD. 
Après un Bachelor à l’Institut de Design Mode de la HGK de Bâle, puis un Master à l’Institut français de la mode, Emilie Meldem intègre les studios des prestigieuses maisons Louis Vuitton, puis Hermès, avant de devenir responsable du design broderie chez Peter Pilotto. Depuis 2016, elle collabore en freelance avec des marques comme Y Project, tout en enseignant au département Design Mode de la HEAD–Genève. Emilie Meldem est la lauréate 2011 du Prix spécial du jury du Festival de mode et de photographie de Hyères.

@cbuhler_3000

 

 

 

 


🌟🪲🪲 Session d’écoute 🪲🪲🌟

Par Dj quest.orange

1er septembre 17h00-21h00
Écoute
Ouvert à tous·x·tes

J’imaginais passer par plein de mood différents, en fonction des genx·s qui sont là et de ce qu’iels font, s’iels lisent peut-être de la library music, des chantspolyphoniques, mpb etc. S’iels sont d’humeur un peu festive, de la salsa, de la compa, du zouk de la funk etc. En train de sociabiliser/chiller, du rnb, de la neo-soul du jazz…

@quest.orange

 

Enbyzine : la fabrique de fanzine

Par Gabriell Raynard & marine bass

2 septembre de 10h à 15h
Atelier de création de fanzine collectif sur le thème de la non-binarité

En mixité choisie personnes queer et en questionnement

À l’occasion de la première édition qui a eu lieu en 2021, noux proposions une mixité choisie entre personnes non-binaires et en questionnement sur un thème totalement libre. Pour cette deuxième édition, on te propose de noux réunir entre personnes queer et en questionnement, pour réfléchir et s’exprimer sur le thème des non binarités. Viens comme tu es, qu’importe tes compétences (surtout si tu crois que tu n’en as pas). Tu peux broder, dessiner, écrire, venir avec une création toute prête, créer en notre compagnie. Tout est possible. Si tu veux venir avec du matériel qui te fait plaisir, vas-y! Du matériel de création sera mis à disposition ainsi qu’un repas et des petites choses à grignoter. Si tu veux rester un petit moment, tu peux. Si tu veux seulement discuter, c’est aussi possible. On va faire au mieux pour passer un moment tout doux. <3

A l’occasion de la première édition qui a eu lieu en 2021, noux proposions une mixité choisie entre personnes non-binaires et en questionnement sur un thème totalement libre. Pour cette deuxième édition, on te propose de noux réunir entre personnes queer et en questionnement, pour réfléchir et s’exprimer sur le thème des non binarités.

Viens comme tu es qu’importe tes compétences (surtout si tu crois que tu n’en as pas). Tu peux broder, dessiner, écrire, venir avec une création toute prête, créer en notre compagnie. Tout est possible. Si tu veux venir avec du matériel qui te fait plaisir, vas-y! Si tu veux rester un petit moment, tu peux. Si tu veux seulement discuter, c’est aussi possible. On va faire au mieux pour passer un moment tout doux. <3

Du matériel de création sera mis à disposition ainsi qu’un repas et des petites choses à grignoter. Cet atelier a lieu de 10h00 à 15h00. Tu peux venir quand tu veux et rester le temps que tu souhaites. On fera attention à t’accueillir et te présenter le projet sur le moment. Tu recevras un exemplaire papier et le pdf du fanzine quelques semaines plus tard lorsqu’il sera prêt!

On se réjouit trop de ce moment d’échange et de création en ta compagnie! <3

marine bass : marine est illustrateurice et plasticienne dont la pratique s’ancre dans les questions de société. Blanc, agenre, physiquement valide, neuroatypique, issu des classes populaire, il lui tient à cœur de parler des problèmes d’oppressions systémiques de tout ordre avec un angle parfois drôle, parfois poétique, mais surtout énervé pour libérer la parole et allier les parcours.

Gabriell Raynard : Gabriell est un militantx transféministe blanc, physiquement valide et neurodivergentx. Il participe à plusieurs collectifs et actions TPBG (transpédébigouine) dans la région romande et pense ses luttes de manière plurielles et convergentes. Iel réfléchit notamment à la création d’espaces de soins et de luttes pour les personnes trans et non binaires. 

@gabrrr_iell

@oh_mareen