Se réapproprier sa sexualité

Par Lina Baraka, avec la présence de Sarah Baraka

9 septembre 17h-19h

Discussion cercle de parole en FR, en mixité choisie sans homme cis dyadique, avec priorité aux personnes racisé·x·e·s

Nous vous proposons un temps de parole et d’échange autour de la réappropriation de sa sexualité. Ce cercle de parole aura lieu en mixité choisie sans mec cis dyadique et en petit groupe.
Lorsqu’on est perçu·x·e·s et sociabilisé·x·e·s en tant que femme hétéro dans notre société on comprend vite que notre sexualité est l’objet de jugements permanents et en devient un réel outil d’oppression. La masturbation est tabou, si l’on a des relations sexuelles uniquement pour le sexe on est catégorisé·x·e de “fille facile”, etc. Le consentement n’est jamais abordé à travers le peu d’éducation sexuelle que l’on reçoit à l’école et tout nous renvoie au fait que nous sommes l’objet de désirs mais jamais le sujet… 
Ce temps d’échange sera l’occasion de poser la question de comment se réapproprier sa sexualité et ainsi remettre le consentement au cœur de celle-ci ? Comment penser à ses envies et à son plaisir quand rien ne nous y a jamais encouragé·x·e·s ?
Sur inscription par mail à le-bdqi@riseup.net
 


Lina Baraka est une jeune cinéaste engagée d’origine algérienne. Dans son travail elle questionne les fonctionnements sociétaux et les conséquences de celles-ci sur les vies des individus. C’est à travers des images documentaires, le vécu et les paroles de ses adelphes qu’elle cherche des réponses. Elle travaille notamment sur le sujet des travailleureuses du sexe indépendant·e·s et la difficulté de relationner avec des hommes cisgenres hétéro.

Sarah Baraka est un·e jeune artiste queer français·e d’origine algérienne. Sa pratique se manifeste principalement comme une recherche d’un dialogue entre écriture et mouvement, cherchant plus précisément à l’intérieur, le cœur sensible de cette écriture – principalement autobiographique et, tout récemment, pensée en lien avec les pratiques de soin comme outil de réparation. Depuis 2019, travaillant comme aide dramaturgique sur des projets de danse, Sarah aiguise son regard sensible au corps tout en fabriquant des livres, notamment au sein de la maison de micro-édition Les Piñatas, basée à Lille (France).

Depuis un an, Lina et Sarah travaillent ensemble sur un projet de spectacle-vidéo autobiographique intitulé Okhty, “ma sœur”, en arabe. Iels travaillent principalement sur des questions d’identités (culturelle, de genre, de classe, etc.) pour essayer de tisser entre celles-ci les liens nécessaires à se comprendre soi.