Belkis
30 août
19h30
concert
ouvert à tousxtes
Moi c’est Belkis, jeune (ou presque) artiste de pop française. J’écris mes chansons et je pose mes mots sur des mélodies que l’on construit dans ce genre de locaux que l’on appelle des « studios ». Depuis le mois d’octobre 2023, je me suis particulièrement penchée sur la musique orientale, la poésie qui nous vient tout droit du désert, des mélodies qui chantent nos oasis et font vivre ce que le monde capitaliste a voulu étouffer. Si je me reproduis sur scène, c’est pour porter la voix de celleux qui n’en n’ont pas, ces voix que l’on entend encore dans nos prières, les cris de nos frères et soeurs qui subissent l’impérialisme occidental. Pour le BDQI, je serai sur scène pour chanter la Palestine, accompagnée d’un ami aux quelques cordes de guitare.
Lorsqu’on me demande d’écrire sur moi, je perds mes mots. Non pas parce que l’inspiration me manque, mais parce que je ne saurais me définir. Dois-je parler de moi ? Me présenter ? Parler de mon art ou de ma folie ? S’attarder sur mon passé ou perdre mon temps à raconter ce que semblerait être mon présent ? Je ne sais point.
M’enfin, Je vais tenter de la faire simple et efficace. Moi c’est Belkis, jeune (ou presque) artiste de pop française. J’écris mes chansons et je pose mes mots sur des mélodies que l’on construit dans ce genre de locaux que l’on appelle des « studios ».
Depuis le mois d’octobre 2023, je me suis particulièrement penchée sur la musique orientale, la poésie qui nous vient tout droit du désert, des mélodies qui chantent nos oasis et font vivre ce que le monde capitaliste a voulu étouffer. Si je me reproduis sur scène, c’est pour porter la voix de celleux qui n’en n’ont pas, ces voix que l’on entend encore dans nos prières, les cris de nos frères et soeurs qui subissent l’impérialisme occidental.
Souvent on me pose cette même question qui revient encore et toujours « Belkis, d’où te vient cette énergie pour militer autant? » et avant que vous me la posiez aussi, laisser moi vous raconter un échantillon de ma vie. Je suis arrivée en Suisse en tant que réfugiée politique en fin des années 90. Mon père militait en Libye, mon pays d’origine, contre le régime totalitaire du dictateur Kaddafi. Il semblerait que je suis, selon lui, le bébé le plus jeune à avoir fait de la prison sur le sol libyen. En arrivant en Suisse et après quelques mois de cavale dans sa ville natale, son prénom et nom de famille se retrouvent donc sur cette fameuse liste noir de Kaddafi qui interdisait toute personne qui s’y trouve de remettre le pied en Libye. Mes parents ont vécu une quinzaine d’années de militantisme « à distance » jusqu’en 2011 lors de la révolution libyenne lorsque mon père a pris son sac, son coeur et son esprit pour aller combattre auprès de ses confrères libyens contre le régime dictatorial et cruel. Je ne pourrai malheureusement tout vous raconter sur ces quelques lignes car l’histoire est beaucoup trop longue (et passionnante d’ailleurs), mais je reste convaincu que chacun.e d’entre vous a compris d’où venait cette flamme en moi qui ne cesse de brûler quand je vois de l’injustice dans ce monde.
Sur ces paroles, Cher·x·e·s publics, je me reproduis sur scène le 30 août pour chanter la Palestine, accompagné d’un ami aux quelques cordes de guitare et de quelques émotions qui nous permettent à toutes et tous de ressentir l’humain en nous. Je me reproduis sur scène le 30 août pour chanter Gaza et tous ses enfants que l’on oubliera jamais car les enfants de Gaza sont les enfants du paradis.
Cher·x·e·s publics, n’oubliez pas d’apporter vos coeurs dans la paume de vos mains, de délaisser la haine derrière vous, et de nous rejoindre, mon ami aux quelques cordes de guitare et moi même, pour un hommage à la Palestine, notre terre sacrée.
@_clearquartz_
@louis.pegui