Samedi 4 septembre
15h
Atelier danse, ouvert à tous·xtes, en EN, traduction collective en FR selon les besoins, 1h30
Par Catol Teixeira
Aur inscription par email à le-bdqi@riseup.net, max 12 personnes
Toucher le temps et l’espace pour se déplacer à l’intérieur et au-delà de la physicalité des corps : danser, ressentir du plaisir, laisser aller. Nous pouvons essayer de danser et de prêter attention à notre lieu habité. Pourrions-nous danser pendant une tempête ? Pouvons-nous danser une tempête ? La danse pourrait être quelque chose entre la mort et la vie, peut-être est-ce un transit, peut-être cela n’a-t-il pas d’importance, peut-être que c’est un canal. Je pense que nous le savons tous·xtes quand nous le faisons.
Cet atelier propose une manière poétique de lire les fonctions corporelles, en cherchant le mouvement et en utilisant des pratiques répétitives comme moteur physique afin de prendre en compte notre perception de l’espace-temps et de la séparation corps-esprit.Nous allons exercer certains muscles, étirer certains membres, pour comprendre où notre poids est distribué. Nous secouerons nos corps et expirerons, résisterons et nous abandonnerons à la gravité. Nous chercherons également des moyens de percevoir, puis d’abandonner la perception, de prêter attention à des zones corporelles spécifiques, de permettre aux images et aux associations de celles-ci d’apparaître. Et peut-être que nous trouverons-ressentirons une danse qui transite entre tout cela.Il faudra une certaine endurance et le désir de s’engager dans un corps en mouvement, de jouer avec les notions de danse, de se laisser échouer et de faire attention. Mais aucune technique préalable n’est nécessaire. En tant que facilitateur, je cherche à offrir mes conseils comme un soutien, en instiguant le plaisir de bouger, de transpirer et peut-être d’activer quelques danses. Je nous invite à faire fondre nos trous et nos yeux, à diriger l’attention vers cette chose que nous habitons, appelée corps, comme une manière de libérer, de célébrer et pourquoi pas d’oublier certaines questions relatives à celui-ci.