L’Amérique latine n’est-elle pas une ville au sud des États-Unis ?

Atelier

7 septembre à 11h

sur inscription*, en mixité choisie pour les Latino-Américaine·x·s qui s’identifient comme femmes, queer, non binaires, racialisée·x·s, afroaméricaine·x·s.

Avec pour objectif l’édition d’une revue, une conversation est proposée: « Si nous sommes mestizas, pourquoi sommes-nous venue·x·s ici ? » Un atelier qui permet de générer une réflexion collective sur les concepts de migration, d’identité et de colonialisme par et pour les personnes concernées. (*inscription par email à c.moyarivera@gmail.com)

Présentation publique

18 septembre à 19h

ouvert à toutxs

Lecture de textes et lancement du premier numéro de la revue réalisée collectivement avec des femmes et personnes non-binaires latines ayant émigré en Suisse lors d’un atelier en mixité choisie. 

Avec Cecilia Moya Rivera et Valeska Romero


A partir d’une réflexion décoloniale, le projet propose la rencontre entre des femmes et personnes non binaire qui viennent d’une même terre : l’Amérique latine. Un morceau de terre marqué par la colonisation, la mort, le vol constant et des rêves qui promettent un « avenir ». Comment en sommes-nous arrivé·e·x·s là ? Que signifie ne pas être à sa place ? Voulons-nous être à notre place ? Si nous sommes métis, nés en 1500 au sein du mélange d’Européens et d’indigènes, quelles sont nos racines ? Existent-elles vraiment ? Où nos racines sont-elles au sein de ce mélange ?

En collaboration avec Valeska Romero nous présenterons un périodique, produit collectivement avec les Latino-Américaine·x·s qui s’identifient comme femmes, queer, non binaire, racialisé, afroamericain qui ont migré en Suisse.  

Desde una reflexión decolonial, el proyecto propone el encuentro entre mujeres que vienen desde un mismo pedazo de tierra: Latinoamérica. Pedazo de tierra marcado por saqueos, colonizaciones, muertes, robos constantes y sueños que prometen un ‘futuro’. Futuro mejor, futuro blanco y neoliberalista. ¿Cómo llegamos acá? ¿Qué significa no-pertenecer? ¿queremos pertenecer? Si somos mestizas, nacidas en el año 1500 entre la mezcla de europeos e indígenas, cuáles son nuestras raíces? ¿existen realmente? ¿o será que las raíces están entre medio de esa mezcla?

Además, junto a Valeska Romero (bailarina y artista chilena) presentaremos una publicación periódica, realizada colectivamente con mujeres latinas que migraron a Suiza.  

“Hasta el día de hoy no estoy segura de dónde encontré  la fuerza para abandonar la fuente, la madre, para separarme de mi familia, mi tierra, mi gente y todo lo que representaba aquella foto. Tuve que irme de casa para poder encontrarme a mí misma, encontrar mi propia naturaleza intrínseca enterrada bajo la personalidad que se me había impuesto.” Borderland, la frontera. Anzaldúa, Gloria. pág 56.

Violeta Parra was Japanese? o 

¿cómo se vive la distancia? ¿de dónde vienes? ¿tu familia es japonesa? ¿cómo llegaste acá? ¿te quieres quedar? ¿

Ces cinq dernières années, le travail de Cécilia Moya Rivera s’est progressivement orienté du design vers une pratique artistique. Cette évolution a un fil rouge: le langage. Il faut le comprendre, au-delà des mots et des lettres, comme un échange, comme une chose politique. Ce mélange entre échange (parole), langage et espace public devient le moteur de nouvelles idées, n’exprimant pas seulement des théories, mais des devenirs commun. En tant qu’artiste sud-américaine, elle développe son travail depuis un point de vue féministe, queer et latino-américain, où le politique et la dissidence s’intègrent librement. Parce que le fait d’être une femme, n’importe où dans le monde, continue d’être important, d’être une difficulté.